AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
bienvenue sur fuck l'amour mes petites licornes sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. 849170381
vous le savez pas, mais on vous aime déjà sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. 3339889222
on sait que vous êtes de grands timides, et comme nous sommes géniales, nous avons mis en place une méga loterie trop cool.
alors mireille, t'arrêtes de faire genre t'es pas intéressée, et tu te ramènes par ici si t'as envie de te faire des teupins I love you
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez
 

 sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
T. Zara-Odalys Oxburry
T. Zara-Odalys Oxburry
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mxm2qdxadz1s72qbbo4_250
pseudo : gipsy.heart, ewais.
célébrité : pezza edwards
disponibilité rp : libre comme le vent, youhou.
double compte : chachatte, la plus belle (a)
statut : célibatante et aveugle, problème ?
j'ai : dix-neuf ans, j'commence à me faire vieille.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mspne6r12X1rmmf6zo1_500
mots d'amour : 91

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyMer 15 Jan - 18:15

look into my eyes,it's where my demons hide.
« Ne vous en faites pas mademoiselle Oxburry, on va bien s'occuper de votre petite Speranza, et nous allons faire au plus vite. » je hochais simplement la tête, adressant un sourire au vétérinaire en charge de Speranza, la jeune labrador qui me servait d'yeux. Je n'aimais pas m'en séparer, et encore moins pour la laisser chez le vétérinaire. Malheureusement, et je le savais, je le devais, pour le bien de mon guide, histoire de mettre ses vaccins à jour et tout le reste. Je tendis la main au médecin, attendant qu'il la prenne, pour le prévenir que je serais de retour dans une petite heure pour récupérer mon chien. Je pouvais sentir tous les regards se poser sur moi quand les autres personnes présentes dans la pièce perçurent le bruit de cette canne blanche précédant mes pas. Mon dieu, que je pouvais avoir horreur de ce bruit. Étrangement, j'étais parvenue à m'habituer au noir complet qui m'entourait constamment, mais ce bruit sec, aussi régulier que les battements de mon coeur, m'écorchait toujours autant les oreilles.
Je sortis du bâtiment, situé dans le centre ville, et soufflai un grand coup. Arriver jusqu'ici n'avait pas été un problème, étant donné que Jazzlyn m'avait déposée en allant à son cours de danse. Mais je n'avais pas prévu que le rendez-vous serait si rapide, tout comme je n'avais pas prévu que je me retrouverais seule, sans ma petite Speranza, pendant si longtemps. Ce n'était au final qu'une demi-heure, mais cela pouvait devenir bien long, lorsque l'on n'y voyait rien. J'aurai pu appeler Sidjay à la rescousse sans problème, je savais qu'il serait venu, mais j'avais déjà suffisamment l'impression d'être dépendante de lui, et ne voulais pas l'embêter. De toute manière, ça ne me ferait pas de mal de prendre un peu l'air et de me retrouver seule, je le savais. De plus, cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie. Bien entendu, je ne passais pas non plus mon temps chez moi, mais j'y restais bien plus que je n'avais l'habitude de le faire, avant mon accident. Ma mère avait toujours eu tendance à me surprotéger, et l'apparition de mon handicap n'avait rien arrangé. Et lorsqu'elle partait -c'est-à-dire la majeure partie du temps- Jazzlyn prenait sa place. Cela ne me dérangeait pas vraiment, loin de là, j'adorais ma meilleure amie tout comme j'adorais vivre avec elle. Mais elle semblait parfois oublier que j'étais toujours plus ou moins capable de m'occuper de moi. Je ne lui en voulais pas du tout, loin de là, mais je voulais tout de même leur prouver que j'étais encore capable de me débrouiller seule.
Une chance pour moi, le café que j'avais en tête se situait une rue au-dessus du cabinet vétérinaire, et je connaissais plutôt bien le chemin, pour m'y être rendue de nombreuses fois avec Jazzie et les jumeaux. Canne en main, je me mis tranquillement en route, priant simplement pour ne pas me casser la figure, ou un truc du genre. C'était souvent quelque chose qui étonnait : j'avais rarement peur de me perdre dans les rues de Christchurch lorsque j'étais seule. Par contre, j'avais souvent cette angoisse de m'emmêler les pieds, me casser la figure, bousculer quelqu'un ou quoi que ce soit. C'était déjà arrivé, bien entendu, mais je détestais ça. J'attirais déjà suffisamment l'attention à mon goût sans avoir à en rajouter. Malheureusement pour moi, c'est le genre de choses qui arrivaient trop souvent.

Mais c'était à croire que j'étais chanceuse aujourd'hui. Pas une bousculade, pas une excuse à prononcer, pas un regard inquisiteur, j'en étais persuadée. Je venais juste d'arriver au petit café, je pouvais le dire par les forts arômes qui m'avaient assaillie en poussant la porte. Ce que je n'avais pas prévu, c'était que l'endroit serait plein, et que c'était que les ennuis commenceraient pour moi. Je n'avais pas fait attention en entrant dans le bâtiment, et je me retrouvais immédiatement la tête dans le dos d'un parfait inconnu qui attendait pour son café. Je me reculais automatiquement d'un pas, lançant de vagues excuses à qui voudrait bien les entendre. Je perçus un froissement de tissu, une conversation qui s'estompe, et des chuchotements à la fois interrogateurs et ... amusés ? peut-être. « Hola miss, doucement. » Je réitérais mes excuses, le regard toujours dans le vide. « Lèves tes jolis yeux blondie, je suis un peu plus haut. » « Et moi je suis aveugle, connard. » J'avais répondu sans même m'en rendre compte, exaspérée par le comportement de ce garçon qui ne me connaissait pas, mais qui pouvait aisément avoir conscience de mon handicap. Et pourtant, je ne devais pas avoir été assez claire, à moins qu'il ne soit totalement idiot. « Aveugle ? ... Mais genre, tu vois rien ? » Je ne pris même pas la peine de riposter,sachant que ça ne servirait absolument à rien. Je savais d'expérience que ce genre de connard avait pour unique but de faire chier leur monde. « Sérieusement, j'ai combien de doigts là ? » Je l'imaginais lever sa main devant moi, me montrant un certain nombre de ses doigts, et je levais les yeux au ciel en soupirant. Je crois que j'en aurais pour un bout de temps ...


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Sidjay B. G.-Karachi
Sidjay B. G.-Karachi
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mz9dpn5MrZ1sr03r8o3_r1_250
pseudo : tia.
célébrité : zayn sexy malik
crédits : jacage + tumblr + wild hunger
disponibilité rp : libre (0/3)
statut : célibataire
job/études : bosse chez les oxburry
j'ai : twenty-three years old.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_inline_ms0859SGmO1qz4rgp
mots d'amour : 88

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyMer 15 Jan - 20:41


look into my eyes, it's where my demons hide.
sidjay feat zara.




Sidjay n’avait pas grand-chose à faire chez lui lorsque personne n’était là, en réalité. Enfin, chez lui. Il avait encore du mal à se faire à l’idée, même après trois mois. Certes, cela faisait dix mois qu’il passait le plus clair dans son temps dans cette grande maison, mais cela était toujours étrange de se dire qu’il habitait là où il travaillait. Il n’avait certes pas à se plaindre, et le boulot qu’il avait n’était pas le pire du monde. Mais malgré tout, les occasions de pouvoir s’échapper de son lieu de travail et de son lieu de vie se faisait rare. Il avait toujours quelque chose à faire, ou bien quelqu’un était là et il se sentait obliger d’être présent, histoire de pouvoir rendre service. Et lorsque Zara était à la maison, pas question la laisser. Elle avait beau raconter qu’elle pouvait se débrouiller sans lui, il se rappelait très bien l’épisode de la boîte de céréales au tout début de leur rencontre et il ne voulait pas risque de la voir se blesser. Certes, elle avait fait beaucoup de progrès depuis ce moment-là, et beaucoup de choses avaient changé, mais il avait ce besoin de protection envers elle et rien ne changeait cela, pas même le temps qui passait. Ce dernier avait même le don de renforcer cet instinct, et cela le perturberait assez, il devait l’avouer. Il mettait simplement le cas qu’elle était comme sa sœur, qu’il devait veiller sur elle. Certes, ce n’était pas que ça, mais il préférait ne pas se pencher sur le problème. Il ne voulait pas déclencher un raz de marée de questions à ce sujet, alors il était plus simple de se voiler la face ainsi.

Aujourd’hui, personne n’était donc à la maison. Il avait fini toutes ses tâches quotidiennes et il avait réellement besoin de s’échapper d’ici. Il récupéra donc son casque sur le meuble de l’entrée, enfila ses baskets et sortit de la demeure, prenant le temps de fermer la porte à double-tour. Il enfourcha ensuite sa moto, faisant vrombir le moteur avec plaisir. C’était l’unique plaisir qu’il s’était permis après toutes ces années. Il démarra donc, décidant de faire un détour pour passer plus de temps sur sa chère bécane. Cela lui permettait toujours de se vider la tête, au même titre que sa guitare. Il se laissait porter par la vitesse et plus rien d’autre n’importait. Il savait que cela renforçait son image de badboy, et il n’allait pas s’en plaindre. Et puis, cela attirait les filles comme des mouches. Ah, les filles. C’était tellement plus compliqué en ce moment. Il avait moins envie de passer son temps dans des bars à trouver la prochaine chanceuse qui partagerait son lit. Cette modification dans son comportement était réellement étrange, alors il camouflait encore cela en sortant l’excuse que sa rupture ne datait que de trois mois. Il devait se réhabituer comme il faut à cette vie de célibataire. Cependant, être en couple ne l’avait jamais empêché de draguer à droite et à gauche, voire d’embrasser quelques filles. Après tout, il n’avait jamais vraiment été amoureux, et il était presque certain qu’Amanda voyait un autre mec derrière son dos. La preuve en était que même pas trois semaines après leur rupture, elle avait un nouveau petit-ami.

Il fit accélérer sa moto, chassant cela de ses pensées. Bien vite, il arriva au niveau centre-ville et il ralentit, cherchant un endroit où se garer. Il attacha solidement sa bécane, car il serait vraiment dévasté si un imbécile la lui voler. Il pénétra dans le café en face de lui, calant son casque sous son bras. Quelques minutes plus tard, il était installé à une table, sa tasse de café devant lui. Il savoura ce moment de solitude, balayant la foule des yeux. Un groupe de jeunes, quelques personnes âgées, un couple. Des gens hétéroclites, de tout origines et partageant tous un moment de leur vie en pénétrant dans ce petit café. Il but une gorgée de sa boisson, jetant un coup d’œil en direction de sa moto, s’assurant qu’elle était toujours là. Puis il se plongea dans son téléphone, sirotant son café.

Ce fut le son familier d’une canne qui lui fit relever la tête une dizaine de minutes plus tard, et un sourire s’étala sur ses lèvres en apercevant Zara. Il grimaça en la voyant se cogner à un des jeunes et il se leva, se rapprochant. Il fronça des sourcils en le voyant lever sa main, indiquant le chiffre trois avec ses doigts. Cela l’agaça fortement, car il était assez évident que la blonde était aveugle, il n’avait pas besoin de vérifier ainsi. Immédiatement, son instinct de protection ressurgit et il entoura son bras autour des épaules de Zara, lançant un regard noir au groupe. « Y’en a trois, mais si tu continues à faire le con comme ça, tu risques d’en avoir un ou deux de cassés, pigé ? » Il vit le garçon pâlir un peu et enfoncer ses mains dans ses poches et il esquissa un sourire moqueur. « Sage décision. Maintenant, si vous voulez bien dégager du passage, la demoiselle voudrait avoir un café. » Il poussa un peu Zara, l’incitant à avancer et ils passèrent au milieu d groupe, les garçons s’éloignant. Il se tourna un dernier instant, leur lançant un long regard histoire de leur faire comprendre de ne plus les importuner et il reporta son attention sur la petite blonde. « Ils sont vraiment trop cons cela. Je t’admire pour les supporter comme ça, je pense que je finirai par en frapper un. »


@destiny.
Revenir en haut Aller en bas
T. Zara-Odalys Oxburry
T. Zara-Odalys Oxburry
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mxm2qdxadz1s72qbbo4_250
pseudo : gipsy.heart, ewais.
célébrité : pezza edwards
disponibilité rp : libre comme le vent, youhou.
double compte : chachatte, la plus belle (a)
statut : célibatante et aveugle, problème ?
j'ai : dix-neuf ans, j'commence à me faire vieille.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mspne6r12X1rmmf6zo1_500
mots d'amour : 91

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyJeu 16 Jan - 20:06

look into my eyes,it's where my demons hide.
Je soupirais intérieurement, luttant pour rester calme. J'avais toujours ce soucis depuis mon accident, cette envie de passer inaperçue, que les autres ne me voient pas tout comme je ne pouvais pas les voir. Et je savais que ce serait définitivement fichu si jamais j'avais le malheur de hausser la voix. De toute manière, je savais d'expérience que ça ne changerait rien. Ce genre d'incident m'était déjà arrivé plus d'une fois par le passé, lorsque j'étais encore au lycée. Peut-être pas avec des personnes aussi stupides, mais ça m'était déjà arrivé. Je priais simplement pour avoir droit à une dernière dose de chance, espérant que ces imbéciles comprendraient rapidement que j'étais bel et bien aveugle. Comme si ne pas savoir à quoi ressemblait le monde m'entourant suffisait, il fallait que des abrutis de ce genre en rajoute une couche. Je pouvais sentir les larmes me monter aux yeux. Des larmes de colère, comme à chaque fois que je m'énervais, mais aussi des larmes de rancoeur et d'amertume envers le passé, qui m'avait laissé un fichu handicap en guise de souvenir. Un handicap, et l'image de mon père devant faire un choix entre un fossé et un poids lourd. C'était peut-être même ça le pire : je n'avais pas perdu la vue dans un grandiose feu d'artifices, ou en tentant de sauver quelqu'un ; j'étais devenue aveugle à cause d'un banal accident de voitures, comme il y en a des dizaines chaque jour.

Je cherchais une réplique assassine à leur lancer au visage, avant de tourner les talons, mais rien. Je ne trouvais rien. J'avais toujours eu une phrase finale, une ultime pique en réserve, mais rien à faire, je n'arrivais plus à aligner trois mots. Absolument génial. Un bras se posa autour de mes épaules, me sortant subitement de mes pensées, et j'aurais rejeté violemment cette intrusion si je n'avais pas reconnu un parfum familier. Tabac froid et musc épicé. Je serais capable de reconnaitre ce parfum entre mille. Sidjay. « Y’en a trois, mais si tu continues à faire le con comme ça, tu risques d’en avoir un ou deux de cassés, pigé ? » Je ne l'avais pas entendu approcher, je n'imaginais même pas qu'il pourrait être là. Mais je crois bien que je n'avais jamais été aussi heureuse de percevoir son timbre grave aux accents chaleureux -qui était absolument glacial à l'instant. « Sage décision. Maintenant, si vous voulez bien dégager du passage, la demoiselle voudrait avoir un café. » J'en déduisis qu'ils s'étaient lamentablement écrasés devant mon sauveur, et je les imaginais facilement s'écarter pour nous laisser passer. Je retins difficilement mon envie, aussi puérile soit-elle, de leur tirer la langue. Je sentis Sidjay me pousser légèrement en avant, m'indiquant que la voie était libre. Je fis un petit pas en avant, ma canne blanche me précédant, comme toujours. Toutefois, je rejetais délicatement la main de mon ami de mon épaule, de manière à pouvoir glisser mon bras sous le sien, mes doigts reposant sur son avant-bras. Je préférais qu'il me soutienne de cette façon, qui rendait la tâche bien plus facile pour moi. C'était probablement idiot, mais c'était là une espèce d'habitude que j'avais adoptée, au fil du temps. « Ils sont vraiment trop cons ceux-là. Je t’admire pour les supporter comme ça, je pense que je finirai par en frapper un. » Un immense sourire étira mes lèvres alors qu'un petit gloussement s'échappait d'entre elles. Etrangement, ça ne m'étonnait pas venant de lui. Je savais qu'il avait tendance à avoir le sang chaud, tout comme il avait parfois tendance à oublier que je n'y voyais absolument rien. « Crois-moi, j'en ai bien envie parfois. Mais étant donné que j'ai plus de chance de toucher le mur que de leur en coller une, alors je me retiens. » Lui répondis-je en souriant toujours. Ma canne heurta une surface plane, et au vu du nombre de pas que j'avais fait, j'en déduisis qu'il s'agissait du comptoir. Je pressais légèrement le bras de Sidjay, lui demandant confirmation, et ne recevant pas de contradiction de sa part, je savais que j'avais raison. « Un déca caramel sans crème, s'il vous plait... Tu veux quelque chose Sid ? » Je tournais la tête vers lui, ne sachant même pas vraiment si je le regardais ou non. Quelle différence, de toute façon ?
Revenir en haut Aller en bas
Sidjay B. G.-Karachi
Sidjay B. G.-Karachi
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mz9dpn5MrZ1sr03r8o3_r1_250
pseudo : tia.
célébrité : zayn sexy malik
crédits : jacage + tumblr + wild hunger
disponibilité rp : libre (0/3)
statut : célibataire
job/études : bosse chez les oxburry
j'ai : twenty-three years old.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_inline_ms0859SGmO1qz4rgp
mots d'amour : 88

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptySam 18 Jan - 9:38


look into my eyes, it's where my demons hide.
sidjay feat zara.

 



Une chose était certaine, Sidjay détestait les injustices. Peu importe quel genre, quel sujet. Dès qu’il estimait qu’une situation n’était pas juste, il ressentait le besoin d’arranger cela. Cela avait d’ailleurs été la cause de bon nombre de ses bagarres. Voir une fille se faire embêter par un groupe de mecs bourrés, un homosexuel se faire menacer par deux abrutis fermer d’esprit, des abrutis grillant toute la queue pour rentrer dans une boîte de nuit sans aucune gêne. Sa mère dit souvent que cette qualité est également un défaut, car il ne sait pas contrôler son besoin de justice. Sa petite sœur s’amuse à la surnommer Le Justicier, ou Superman, juste pour l’embêter. Il est conscient qu’il ne devrait pas tout régler par les poings, mais il n’est pas très doué avec les mots. Et puis, son père lui a toujours montré le mauvais exemple, alors cet automatisme de donner un coup de poing est ancré au plus profond de lui. Mais il s’est toujours promis de ne jamais devenir violent envers un de ses amis, quelqu’un qu’il aime. Les défendre par contre, oui, toujours. Un homme, une femme, un enfant, un adulte, une personne âgée. Peu importe, s’il juge devoir défendre leur honneur, il le fera. C’est important pour lui, l’honneur. Et même si cela lui apporte des ennuis, et bien tant pis.

Le cas de Zara le frustre énormément. Car ce n’est pas juste qu’elle ait ce handicap, elle n’a rien fait pour le mériter. Elle ne méritait pas de voir sa vie bouleversée ainsi, c’est totalement injuste. Mais voilà, il ne peut frapper personne pour la venger. Car ce n’est pas sa faute, et ni celle de son père, qui en est même décédé. C’est la faute à ce putain de destin et parfois il a juste envie de crier en direction du ciel tellement il est énervé, tellement son besoin de justice est fort. Mais jamais il ne pourra assouvir ce besoin, malheureusement. Alors à la place, il se défoule sur les gens qui vont embêter Zara à cause de sa cécité. Elle n’a jamais demandé à être aveugle, qu’ils la laissent tous en paix. C’est déjà bien assez dur comme ça, elle n’a pas besoin d’abrutis pour remuer le couteau dans la plaie. Il est plus rassuré quand elle est avec lui, il est certain de pouvoir la défendre comme cela. Il ne cherche pas trop à savoir pourquoi il souhaite tellement la savoir en sécurité, c’est bien trop flou dans sa tête.

Il tourne la tête vers elle, un sourire amusé sur les lèvres tandis qu’ils avancent dans la queue, bras dessus bras dessous. « Je serai ravi d’être tes yeux pour t’aider à te défouler, crois-moi. » Il n’a jamais eu peur d’utiliser le mauvais vocabulaire avec Zara. Elle est certes aveugle, mais ce n’est pas pour autant qu’il doit bannir tout ce qui se rapporte à la vision dans chacune de ses paroles. Il met un point d’honneur à l’aider, et parler tout à fait normalement avec elle est une des choses qu’il fait toujours. Ce malheur ne doit pas contrôler toute sa vie. « Un mocha, s’il vous plait. C’est possible de l’amener à ma table ? » Le serveur acquiesça et Sidjay dirigea Zara vers la table où il se trouvait précédemment, l’aidant à prendre place. « Ça fait un bail qu’on a pas pris le temps de prendre un café toi et moi. » Il s’assit également, soupirant légèrement en croisant par hasard le regard de Zara. C’était vraiment un gâchis que ces beaux yeux ne puissent plus voir. « Et sinon, comment va Speranza ? Tu devais aller chez le vétérinaire ce matin c’est ça ? »

@destiny.
Revenir en haut Aller en bas
T. Zara-Odalys Oxburry
T. Zara-Odalys Oxburry
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mxm2qdxadz1s72qbbo4_250
pseudo : gipsy.heart, ewais.
célébrité : pezza edwards
disponibilité rp : libre comme le vent, youhou.
double compte : chachatte, la plus belle (a)
statut : célibatante et aveugle, problème ?
j'ai : dix-neuf ans, j'commence à me faire vieille.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mspne6r12X1rmmf6zo1_500
mots d'amour : 91

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyDim 19 Jan - 19:40

look into my eyes,it's where my demons hide.
L'une des choses que j'appréciais le plus chez Sidjay était probablement sa franchise, bien que je ne sois même pas sûre de pouvoir appeler ça de la franchise. Je veux dire par là qu'il n'accorde pas de réelle importance à ce qu'il peut dire, aux mots qu'il emploie pour me parler. Cela lui arrive régulièrement de me dire de venir voir telle chose, ou de me demander si je veux regarder une émission débile avec lui. Ceci n'était peut-être pas grand chose, peut-être ne le faisait-il même pas exprès -ça ne m'étonnerait pas venant de lui- mais ça signifiait beaucoup pour moi. Après ce tournant qu'avait pris ma vie, au sens propre comme au figuré, tout avait changé, et je ne parlais pas du noir complet qui m'étreignait continuellement. Le regard des gens avait changé, je ne le voyais plus mais le ressentais, ce qui était, à mon sens, bien pire. Je n'étais déjà pas le stéréotype de la cheerleader ultra-populaire quand j'étais encore au lycée, et mon accident n'avait pas arrangé les choses. Je leur faisais peur, je le sentais. Ils m'évitaient, comme s'ils craignaient de devenir aveugle à leur tour si jamais ils avaient le malheur de croiser mon regard. Dans une certaine mesure, je m'en foutais royalement, du moment que j'avais Jazzlyn, mais ça faisait mal quand même. On s'habitue facilement à l'obscurité, même s'il y a des jours où on a juste envie de hurler à cette connerie de destin ce qu'on pense. Mais on s'y habitue, on apprend à faire avec. Mais on ne s'habitue pas au regard des autres. Au final, c'est ça qui m'empêche d'oublier, ne serait-ce que pour quelques minutes, que je suis différente. C'est ça qui me rappelle sans cesse que je ne verrais jamais plus la couleur du ciel lors d'un coucher de soleil, ou celle de l'océan. Même l'attitude ma mère avait changée et, quelque part, je savais que c'était aussi pour ça qu'elle avait attaché tant d'importance à continuer ce que mon père avait commencé, avec l'entreprise familiale. Mais c'était aussi grâce à cela que j'avais Sidjay, et je ne l'en remercierais jamais assez. Je ne l'avouerais pour rien au monde, mais je suis persuadée que c'est grâce à lui si j'arrive encore à sourire.

La seule chose que je regrettais à son sujet était de ne pouvoir voir son visage. Jazzlyn m'en avait déjà fait un bref portrait, mais ce n'était pas suffisant. Je voulais pouvoir apercevoir les sourires qu'il me lançait, je voulais le voir lever les yeux au ciel quand je faisais chier mon monde, je voulais le voir lui, tout simplement. « Je serais ravi d’être tes yeux pour t’aider à te défouler, crois-moi. » J'imaginais un rictus se former sur ses lèvres. Je le savais à l'intonation de sa voix, à la manière dont son timbre vibrait. C'était une espèce de sixième sens que j'avais développé, avec le temps, quelque chose que j'avais appris à repérer. « Ils valent même pas la peine que tu prennes le risque d'être un dommage collatéral... Surtout qu'avec ma force surhumaine, je pourrais te casser le nez... » Je me mordis la lèvre pour ne pas rire alors que je me moquais gentiment de lui. Avec la chance que j'avais, ce serait fort probable, de toute façon. « Un mocha, s’il vous plait. C’est possible de l’amener à ma table ? » Je lançais un sourire au serveur, et laissais Sidjay m'emmener à sa table. Lui faisant totalement confiance, je ne faisais même pas attention où je mettais les pieds, laissant mes oreilles oublier pendant trente secondes le bruit de ma canne blanche trainant sur le sol. Je tâtonnais, posant mes mains sur le bois pour me laisser glisser sur la banquette sans me heurter à un coin de la table, n'ayant pas envie d'ajouter un bleu à ma collection. Je le remerciais dans un murmure tandis qu'il s'installait en face de moi, ne sachant même pas s'il m'avait entendue ou non. « Ça fait un bail qu’on a pas pris le temps de prendre un café toi et moi. » Je hochais la tête tout en repliant ma canne, avant de relever les yeux vers lui. Du moins, je l'espérais. Je l'entendis soupirer, sans pour autant savoir pourquoi, et je me retins de lui en demander la raison. « Je confirme, ça faisait super longtemps. On devrait faire ça plus souvent, ça nous fait du bien... J'veux dire ... de sortir de la maison quoi. » Je me mordis la lèvre inférieure, décidant que je ferais mieux de me taire pour ne pas m'enfoncer plus. Je ne savais pas trop pourquoi j'avais dit cela, ou plutôt, pourquoi je l'avais dit ainsi. Je ferais réellement mieux d'apprendre à réfléchir avant de parler. « Et sinon, comment va Speranza ? Tu devais aller chez le vétérinaire ce matin c’est ça ? » De nouveau, je hochais la tête, tout en tentant de me rappeler si je l'avais prévenu ou si c'était jazzie qui s'en était chargé. De toute façon, ça ne faisait pas grande différence. « yep. on devait contrôler ses vaccins, tout ça tout ça. Jazzie m'a déposée chez le vétérinaire tout à l'heure, ils m'ont dit qu'ils appelleraient quand on pourra aller la rechercher, comme je n'ai aucune idée du temps que ça va mettre. » Je haussais les épaules, appuyant mes propos, les yeux dans le vague. Je n'aimais pas ça, parler à quelqu'un sans même savoir si je le regardais ou non. D'autant plus que ça devait être aussi étrange pour mon interlocuteur que pour moi. « et toi, comment tu vas ? c'est que tu t'ennuyais, à la maison, pour partir à ma recherche ? » ajoutais-je dans un demi-sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Sidjay B. G.-Karachi
Sidjay B. G.-Karachi
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mz9dpn5MrZ1sr03r8o3_r1_250
pseudo : tia.
célébrité : zayn sexy malik
crédits : jacage + tumblr + wild hunger
disponibilité rp : libre (0/3)
statut : célibataire
job/études : bosse chez les oxburry
j'ai : twenty-three years old.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_inline_ms0859SGmO1qz4rgp
mots d'amour : 88

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyMer 22 Jan - 17:24


look into my eyes, it's where my demons hide.
sidjay feat zara.

 



Sidjay ne devrait certainement pas se sentir aussi bien avec Zara, mais c’était toujours le cas. C’était agréable cependant, même si cela l’amenait souvent à se poser le genre de questions qu’il préférait éviter. Il renvoya à nouveau ses questionnements très loin de lui, se focalisant sur la petite blonde à côté de lui. Il rit légèrement à sa remarque, imaginant la scène. « Ce serait sympa d’éviter mon visage, t’as raison. » Il lui sourit, même s’il savait qu’elle ne pouvait pas le voir. Ceci le rendait un peu triste également. Il aimerait bien qu’elle puisse le voir. Il ne sait pas comment elle l’imagine dans son esprit, à quoi elle l’associe. Lui s’il ferme les yeux, il peut parfaitement faire apparaître son visage dans son esprit, la voir rire et sourire. Elle, elle ne peut pas et c’est encore une injustice qu’il ne peut pas corriger. Enfin, pas vraiment. Il a déjà des aveugles toucher le visage des gens pour pouvoir mieux se les imaginer, peut-être qu’ils devraient le faire une fois. Ce serait peut-être mieux pour elle.

Il sourit en l’écoutant parler, ignorant l’oppression dans sa poitrine en voyant ses yeux se perdre dans le vide sans même qu’elle le sache. « Je note ! On se fera au minimum une sortie hors de la maison tous les deux, et ce toutes les semaines, ça marche ? » Il remercie le serveur venant leur apporter leurs boissons, poussant le gobelet de Zara dans sa direction. Il attrapa une de ses mains, l’enroulant autour du gobelet pour ne pas qu’elle le renverse. C’est le genre de choses qu’il fait désormais sans même y repenser, car tout cela est totalement naturel pour lui. « On pourra allez se prendre un café, voir un film, se ballader… même faire du shopping si tu veux ! » Il but une gorgée de son café, regardant la jeune femme en face de lui, attendri. S’il l’avait rencontré dans un bar et qu’elle n’avait pas été aveugle, il l’aurait sûrement dragué jusqu’à ce qu’il rentre chez lui avec elle. Mais avec son handicap, tout est différent. Cela ne le repousse pas, mais il a l’impression que s’il tente quelque chose avec elle, ce serait comme abuser d’elle. De profiter de leur amitié, de la confiance qu’elle a en lui. Et puis, elle ne recherche pas ce genre de trucs de toute façon et il ne va pas gâcher leur amitié pour une nuit. Les relations durables, très peu pour lui, et c’est ce dont Zara a besoin.

« Mais je m’ennuie toujours quand tu n’es pas là, voyons. » Un sourire joue sur le coin de ses lèvres et il boit encore de son café avant de continuer. « J’en ai profité pour faire un tour en moto ça me manquait. Je me suis arrêté pour un café et puis tu connais la suite. » Il croisa à nouveau son regard par hasard et parla sans même pouvoir s’en empêcher. « C’est cool que tu ne mettes pas de lunettes de soleil, t’as de beaux yeux, ce serait bête de les cacher. » Il se mordit les lèvres, se rendant compte de ce qu’il venait de lui dire. Il était franc avec elle, mais ce genre de trucs était peut-être un peu trop. « Désolé je voulais pas… oublie, c’était inconvenant. »


@destiny.
Revenir en haut Aller en bas
T. Zara-Odalys Oxburry
T. Zara-Odalys Oxburry
face de kiwi : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mxm2qdxadz1s72qbbo4_250
pseudo : gipsy.heart, ewais.
célébrité : pezza edwards
disponibilité rp : libre comme le vent, youhou.
double compte : chachatte, la plus belle (a)
statut : célibatante et aveugle, problème ?
j'ai : dix-neuf ans, j'commence à me faire vieille.
nawak box : sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Tumblr_mspne6r12X1rmmf6zo1_500
mots d'amour : 91

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. EmptyMer 5 Fév - 20:20

look into my eyes,it's where my demons hide.
Bien que je ne l'ai jamais ne serait-ce qu'entraperçu, je savais que Sidjai était de ces hommes que l'on qualifiait de beaux garçons. Je le savais à la manière dont Jazzlyn avait retenu son souffle la première fois qu'elle l'avait vu, ou aux regards admiratifs que ces demoiselles devaient lui lancer constamment, avant que leurs yeux jaloux ne tombent sur moi. C'était probablement l'une des choses les plus idiotes qui soit, mais j'aimais savoir que je pouvais encore représenter une "menace" pour ces filles qui me voyaient à son bras. Néanmoins, je m'en voulais quelque peu à propos de sa rupture avec son ancienne petite amie, quelques temps plus tôt. Il n'était pas d'accord avec ça, mais je savais que dans l'esprit d'Amanda, j'étais responsable dans cette rupture. Je ne savais pas s'il l'aimait réellement ou non, et je n'étais même pas sûre de vouloir le savoir, mais j'avais tout de même cette impression. « Ce serait sympa d’éviter mon visage, t’as raison. » Je souris à sa remarque. Il n'en avait peut-être pas conscience, mais même avec mes petits bras de crevette et l'obscurité qui m'entourait continuellement, je pouvais être réellement dangereuse. Probablement plus par ma maladresse légendaire, mais peu importe. « Promis, je ferais attention ... Mais au pire, je suis sûre que je ne peux pas t'amocher plus que tu ne l'es déjà. » Un immense sourire étira mes lèvres, très certainement dans le vide, mais je m'en fichais. J'adorais embêter Sidjai, allez savoir pourquoi. Ça me faisait du bien, d'une certaine manière, de me comporter aussi normalement, alors que j'étais tout sauf normale. Je ne savais sérieusement pas ce que j'aurais fait sans lui. Je savais que même Jazzie, bien qu'elle ne l'avouerait sans doute jamais, avait douté que je retrouverais un jour le sourire. Mais depuis ce jour où un maudit paquet de céréales s'était renversé dans mes cheveux, mon sourire me quittait rarement.

« Je note ! On se fera au minimum une sortie hors de la maison tous les deux, et ce toutes les semaines, ça marche ? » Je ne perdis pas une seconde pour répondre, n'ayant pas même besoin de réfléchir à cette proposition. « Je dirais même que ça court. Pas trop vite non plus, parce que je vais me ramasser sinon, mais ça court quand même ! » Je me retins de rire, très fière de ma blague, aussi nulle soit-elle. J'entendis le serveur arriver à notre niveau, déposant notre commande sur la table en nous souhaitant une bonne journée. J'allais le remercier, mais fus prise de vitesse par Sidjai qui s'en chargea avant moi. Je n'eus même pas le temps de tâtonner à la recherche de mon gobelet qu'il avait déjà pris possession de ma main, l'amenant à mon café. Le contact de sa peau sur la mienne me fit frissonner légèrement, et j'espérais du fond du coeur qu'il ne remarquerait rien. Je n'arrivais pas à savoir si j'appréciais ou non cette petite sensation de chaleur laissée à l'endroit où ses doigts avaient rencontré ma main. Je ne préférais même pas y penser. Je savais que, si je me laissais entrainer sur cette voie-là, je finirais emplie de doutes et en larmes. Et des larmes, j'en avais déjà versées pour une bonne décennie. J'étais bel et bien consciente que mes sentiments envers Sidjai étaient arrivés à une limite non négligeable, bien que je ne l'avouerais jamais, mais il était trop douloureux d'y penser, bien plus que de savoir que je ne verrais jamais plus mon reflet dans un miroir.

« Mais je m’ennuie toujours quand tu n’es pas là, voyons. » Je pouvais presque percevoir le sourire qui devait à coup sûr danser sur ses lèvres, auquel je répondis avant de boire une gorgée de mon café. « Dis plutôt que tu t'ennuies du fait de ne pas te sentir utile, pour changer ! » ajoutais-je en riant. Certes, je serais perdue sans lui. Mais ça, il n'avait définitivement pas besoin de le savoir. « J’en ai profité pour faire un tour en moto ça me manquait. Je me suis arrêté pour un café et puis tu connais la suite. » Karachi et sa moto, une véritable histoire d'amour. Je le savais pour avoir dû l'écouter, un jour, m'expliquer pourquoi il avait choisi celle-ci et pas une autre, outre le fait qu'elle avait "trop la classe." Je savais aussi que ça lui manquait, avant même qu'il ne le précise. « Il faudra vraiment que tu m'emmènes faire un tour en moto un de ces jours, ça doit être vraiment génial... » J'imaginais la sensation du vent sur mon visage, cette impression de liberté qui devait vous étreindre alors que vous rouliez sur une route déserte, seuls au monde. Peut-être plus pour moi, mais j'avais toujours voulu en faire avant. « C’est cool que tu ne mettes pas de lunettes de soleil, t’as de beaux yeux, ce serait bête de les cacher. » J'ouvris la bouche et la refermais aussitôt, me mordant la lèvre tandis que je sentais le rouge me monter aux joues. Je baissais la tête, tentant de cacher mon visage avec mes mèches blondes. Pour la première fois, j'espérais que ce soit lui l'aveugle et non moi, pas par esprit de méchanceté, mais plutôt pour qu'il ne me voit pas, à l'instant. « Désolé je voulais pas… oublie, c’était inconvenant. » Je secouais mentalement la tête, tentant de reprendre contenance. Je n'avais plus l'habitude de recevoir ce genre de commentaires, plus l'habitude que l'on me regarde moi et non mon handicap. J'avais oublié cette sensation, et même si j'étais quelque peu gênée de ce compliment sincère, je l'appréciais. Énormément. J'inspirais doucement avant de relever la tête, mon regard se posant dans le vague, comme toujours. « Non, je ... ça va. C'est gentil, merci. Je suis sûre que tu as de beaux yeux aussi... » Je me mordis à nouveau la lèvre, baissant une fois de plus la tête vers mes mains. Bien joué, Zara, bien joué. Je crois que je ne pouvais décidément pas faire pire. Quoique, les larmes que je sentais monter sous mes paupières semblaient prouver que ça pouvait être encore pire. « En fait, je ne sais même plus de quelle couleur ils sont. Enfin, bien sûr que je sais qu'ils sont bleus, mais je ne m'en rappelle même plus la couleur exacte... » Je n'osais pas relever la tête, de peur qu'il ne croise mes orbes brillantes de mes larmes retenues.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty
MessageSujet: Re: sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.   sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

sidjay & zara + when you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (zara) because it's a bittersweet symphony, that's life.
» (m/libre) liam payne ~ emmène-moi loin de mes démons
» (zara) c'est lorsque le monde s'éteint autour de nous que l'on réalise à quel point il est important.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FUCK L'AMOUR :: STEP THREE :: riccarton :: bealey coffee-