Je pense que le "premier cri" que j'ai poussé à la naissance était digne d'une guerrière indienne ou un truc du genre. Moi et la modestie, ça fait deux -ou un peu plus-. Les gens ont du mal à comprendre ma froideur quelques fois, un rejet complet de la société d'aujourd'hui, alimenté par des filles avec des jupes ou des filles trop garçonnes, je suis entre les deux et j'aime alimenter "ma différence" qui n'en est pas une. J'aime dire que je fumes des cigarettes entre chaque cours à l'université ou dire que j'aime les filles autant que les mecs. J'aime juste alimenter un mythe qui tourne autour de moi, comme la meuf froide, méchante, qui déteste tout le monde. La personne qui faut pas approcher, celle de "mauvaise réputation" avec ses tatouages et ses piercings et des tenues extravagantes pour ne pas passer inaperçue. Je crois que j'aime cette image de moi, j'aime répondre froidement aux gens, dirent ce que je pense et crier mon nom quand je rentre dans un bar, crier "fumeur !" quand le serveur me demande dans quelle partie du café je veux être. Juste être, moi.


Si je devais parler de ma vie, eh bien, je fais mes études à l'université en Nouvelle-Zélande ou j'ai été accepté il y a quelques mois. Je suis née ici, et, petite -pas encore rebelle- mon rêve était de faire des études incroyables puis travailler à l'étranger. Mon enfance à été simple, sans rebondissements particuliers, seulement des hauts et des bas. Mais mon adolescence à été plus périlleuse, avec mon premier amour -qui était une fille-, mes parents ne l'ont pas accepté, j'ai dû rompre avec elle, et j'ai été détruite. J'avais 14 ans et mon adolescence a été basé sur cet échec. Ma famille m'a quelque peu laisser tomber et j'ai un contact avec mes parents seulement pour mon argent de poche. Je ne peux plus parler à mes parents, ils me renient totalement. Pour eux, je ne suis plus leur fille depuis mon changement de comportement, de physique avec mes tatouages, puis mon premier amour. Ils sont comme: "Tu as voulu être une personne différente, maintenant paye le prix." Malgré tout, ils me donnent de l'argent, ils savent que sans leur argent, je n'ai rien. Je hais avoir une dette envers des gens. Surtout mes parents. Mais, tout est loin de moi maintenant, et mes seuls amis sont restés là-bas.Mes études ne marchent pas fort, je préfère plutôt aller dans les soirées pour boire un peu, et me changer les idées, puis je rentre seule chez moi. Malgré mon côté "ermite" la solitude commence à me ronger.