(+) par trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. (madie)

par trop jouer avec le feu, on finit par se brûler.

MADIE + KENAËL

Fumer. Boire. Danser. Boire encore. Danser. Jusqu'à être totalement déconnecté. Kenaël s'était enfilé plusieurs verres de vodka quelques heures plus tôt, l'alcool faisait toujours effet. Automatiquement, celui-ci s'était rapproché d'une fille. Ils semblaient autant défoncés l'un que l'autre mais cela ne les empêcher pas de continuer à danser. Le jeune homme ne se gêna pas pour poser ses mains sur elle et parcourir chaque parcelles de son corps, toujours en dansant. Son sang bouillonnait en lui comme un volcan en irruption et l'excitation le gagnait peu à peu. Son esprit divaguait dans un monde parallèle, les effets de lumières y jouaient pour beaucoup. Kenaël s'approcha un peu plus prêt et les lèvres de la jeune fille finirent par frôler les siennes, pour se transformer en baiser langoureux au milieu de cette foule en délire. Le son résonnait, la chaleur était omniprésente, quelques bousculades mais tout paraissait normal. L’alcool qui stimulait les effort du jeune homme se dissipait petit à petit, et celui-ci commençait à sentir l'épuisement monter en lui. Les images autour de lui tournoyaient comme un manège enchantée, son champ de vision devenait légèrement brumeux et les gens qui se dandinaient à ses côtés n'étaient plus que des formes disproportionnées. Pourtant, un sourire béat collé au visage, Kenaël appréciait cet état d'euphorie, tout cela l'amusait. Évitant tant bien que mal les personnes sur son passage, Kenaël déambulait sans vraiment savoir où il allait, percutant quelqu'un à deux reprises. La chaleur devenait insupportable, le jeune homme avait la désagréable impression d'étouffer. Instinctivement, il trouva la sortie et pu inspirer une grande bouffée d'air frais.

Toujours ce fameux sourire qui semblait exprimer une satisfaction exagérée, Kenaël s'éloignait petit à petit de l'entrée du club sans réaliser exactement ce qu'il faisait. Et comme s'il n'en avait pas eu assez, le jeune homme plongea sa main dans sa poche à la recherche de son paquet de clope. Quand une voix attira son attention, il se retourna, de l'autre côté de la rue, un homme venait de pousser une jeune femme contre le mur avec une grande brutalité. Fronçant les sourcils, il observa la scène, tout d'abord sans grand gestes. Qui sait, peut-être que c'était un ami à elle, mais il en doutait fort. « Laisse toi faire, je te dis ! » Face à la phrase qu'il venait de lui cracher, il eu confirmation et s'avança vers eux, car il n'acceptait pas du tout ce genre de comportement. Ainsi, notre bouclé se plaça entre la jeune femme et le type, c'est à ce moment qu'il se rendu qu'elle ne lui était pas inconnu, c'était Madie, elle avait décidément le don de se foutre dans la merde, heureusement que Kenaël était toujours pour venir à son secours. Le bouclé s'approcha davantage du type et lui donna un crochet du droit que l'on pourrait qualifier de monumental, de par sa force, mais aussi par la douleur que put ressentir Kenaël au niveau de sa main. D'ailleurs, il la secoua légèrement en lâchant une plainte. Dans les films de Chuck Norris, étrangement, lui, n'a jamais mal en donnant des coups à quelqu'un, ce qui est totalement différent de la réalité. En effet, se prendre violemment un os contre la main fait très mal. Reprenant ses esprits, sans même lui laisser le choix, il saisit Madie par le bras l'entrainant plus loin dans la ruelle laissant l'homme au sol trop défoncé pour se relever. « Mais, bordel, Madie, tu branlais quoi ? T'es malade ou quoi ? Et si j'avais pas été là, tu crois qu'il se serait passer quoi, putain ? »

kenaël & madie.

par trop jouer avec le feu, on finit par se brûler.

encore une soirée, une soirée qui se rajouter à la longue liste de celles auxquelles madie participait. Elle savait qu'elle sortait trop, qu'elle buvait trop ses papas lui rappelaient assez souvent mais pourtant c'était plus fort qu'elle, elle avait besoin de sortir elle ne pouvait pas rester cloîtrer chez elle à ne rien. Et puis quand on a pas forcement les meilleurs fréquentations voilà où on se retrouve à la place d'une soirée fille à regarder un film à la cul cul et à se parler de ses foutues histoires d'amour. En même temps ce n'était pas madie, ce n'était pas le genre de filles à ressembler à une vraie fille. Enfin bon maintenant elle était dans se club, à danser et à se frotter contre des gars, tous plus mignons les uns que les autres. Elle aimait sentir qu'elle pouvait plaire à son genre de soirée, enfin bon madie n'est pas non plus le genre de fille qui s'aime hein mais quand elle est en boîte elle sait jouer de son charme. Un des gars autour d'elle lui montre un sachet rempli de poudre blanche, madie comprend tout de suite et acquisse. De toute manière vu tout l'alcool qu'elle a bu elle n'est plus à ça prêt, elle suit alors le gars à l'extérieur de la boîte et tous les deux se mettent dans un coin en face de la boîte.
A la suite de plusieurs rails madie sent finalement la drogue montait, peut-être un peu trop vite, sa vue se brouille et elle ne sait plus trop ce qu'elle fait. C'était madie ça toujours à faire les mauvais choix, elle sait très bien au fond d'elle qu'elle n'aurait pas du consommé cette drogue qu'elle aurait du s'abstenir, un jour elle le ferait un jour elle prendra la bonne décision. Mais pour le moment elle se sentait juste mal et elle arriver à apercevoir la silhouette du jeune homme s'approchait d'elle alors qu'elle reculait petit à petit. Il l'attrapa finalement par la bras et la plaqua contre lui avant de commencer à lui déposer des baisers dans le cou. Madie ne voulait pas de ça elle commença alors à se débattre mais il resserra son emprise autour de son bras, avec son autre bras elle lui mit alors une gifle. Le problème c'est qu'il ne l'a lâcha pas pour autant et au contraire l'a balança contre le mur se situant derrière elle. Il le fit avec tellement de puissance que la jeune fille faillit tombé mais elle réussit à rester debout par contre elle avait mal très mal, à la cheville entre autre. La jeune fille savait que c'était foutue qu'elle n'arriverait pas à se débattre contre lui et qu'il ferait ce qu'il voudrait. Elle ne fit alors plus rien et ferma simplement les yeux pour ne pas voir. Pourtant rien ne se passa et elle entendit un bruit sourd, quand elle ouvrit les yeux elle vit le type au sol et un gars de dos. Quand celui-ci se retourna elle reconnue kenaël, elle était contente de le voir là même si elle savait que ça allait chauffé entre les deux caractères qu'ils ont chacun. Et c'était d'ailleurs partit quand il l'a pris par le bras pour l'amener plus loin
« Mais, bordel, Madie, tu branlais quoi ? T'es malade ou quoi ? Et si j'avais pas été là, tu crois qu'il se serait passer quoi, putain ? » madie réagit alors et enleva brutalement son bras pour qu'il la lâche puis elle enchaîna « c'est bon putain ! j'avais pas besoin de toi, j'aurais très bien pu m'en sortir sans toi ! » puis elle partit plus loin, elle commençait simplement à marcher vers chez elle, mais sa cheville lui faisait mal.

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Kenaël fut quelque peu surpris de la réaction de Madie, il venait tout de la même de la sauver d'une relation sexuelle abusive et forcée, voilà comment elle le remerciait ? « c'est bon putain ! j'avais pas besoin de toi, j'aurais très bien pu m'en sortir sans toi ! » C'était le bouquet ! Il regrettait presque de l'avoir aidé, Kenaël se sentait carrément idiot, il aurait dû la laisser se débrouiller seule, pas sûr qu'elle s'en sorte en un seul morceau cette pauvre inconsciente qui ne savait même de quoi elle parlait. Quelle garce quand même pensa-t-il en la regardant s'éloigner dans la pénombre de la ruelle. Hors de question qu'il lui courre après et puis quoi encore ? Il était toujours là à porter secours à cette jeune femme en mal d'amour sans savoir pourquoi, alors qu'elle ne méritait clairement pas son aide vu comment elle le traitait en retour. « espèce de conne ! » souffla-t-il doucement dans sa barbe en tournant les talons, elle avait vraiment réussi à l'énerver. Ce qu'elle pouvait le faire chier à essayer de jouer la fille qui peut se débrouiller seule sans l'aide de personne alors qu'il ne passait pas un jour sans que ne se fourre dans une merde et qu'elle est besoin de l'aide de Kenaël. Pourtant comme à chaque fois, il ne pouvait pas se résigner à la rayer de sa vie et croyais-moi ce n'était pas les occasions qui lui manquaient. Ce n'était pas non plus, faute d'essayer, mais il ne savait pas comment l'expliquer, elle avait cette espèce de petite emprise sur lui. Malgré les nombreuses disputes, un coup de fil alarmant suffisait pour le faire venir à sa rescousse, Kenaël se sentait tellement pathétique. Ce n'était vraiment pas son genre d'agir de la sorte avec une fille, il ne s'attachait jamais, toutes les filles qui passaient dans son lit restait de simple conquête qu'il ne reverrait surement jamais ou alors seulement pour passer du temps dans un lit. Avec Madie, c'était différent, elle avait ce petit quelque chose qui changeait tout et il ne pouvait pas nier qu'elle avait un charme fou, mais elle était surtout bien énervante. Le bouclé ayant du mal à retenir la colère qui le subjuguait tapa violemment dans une canette qui traînait sur le trottoir l'envoyant valser contre le mur d'en face dans un bruit sourd. Kenaël avait une horrible envie de fumer, ça le détendrait au moins, il ne comprenait même pourquoi il se mettait dans un état pareil. Pour ne plus y penser, il se colla contre le mur pour se mettre à fouiller ses poches d'où il en retira son paquet de clope et son briquet. Cigarette en main, il ferma les yeux avant d'inspirer une grande bouffée, qu'il avala rejetant légèrement son visage en arrière pour pouvoir extirper plusieurs cercles de fumées blanchâtres dans l'air. Quand il ouvrit de nouveau les yeux, il ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil de l'autre côté de la rue où se trouvait Madie appuyé avec l'aide de sa main contre le mur en brique essayant d'arranger sa chaussure. Toujours cigarette en bouche, il l'a regardé d'un air insistant essayant de comprendre ce qu'elle fabriquait, mais pas question qu'il y aille voir ce qu'elle avait, mais quand il l'aperçut glisser contre le trottoir, il lâcha un :« et puis merde ! » avant de partir rapidement dans sa direction. « tu ne tiens même pas debout et tu veux me faire croire que t'aurais été capable de t'en sortir toute seule avec ce type, c'est pas un peu l'hôpital qui se fout de la charité ? » Il lui tendit sa main lui proposant une dernière fois son aide et si elle l'envoyait encore valser, elle pouvait l'oublier du moins pour ce soir.

kenaël & madie.

par trop jouer avec le feu, on finit par se brûler.

madie était fort mal, elle n'était plus en état de dire des choses qu'elle pensait vraiment. Bon c'est vrai qu'elle parlait souvent comme ça à kenaël mais c'était toujours comme ça entre eux et on ne change pas ses bonnes habitudes. Après bien sûre que ce qu'elle avait dit était totalement faux, jamais elle n'aurait pu se débrouiller toute seule, elle savait très bien ce qui lui serait arrivée si kenaël n'était pas arrivé. Mais au lieu de simplement le remercier la jeune fille s'était énervé, elle était comme ça elle ne réfléchissait pas à ses actes et aux conséquences qu'il pouvait engendré. Mais au fond d'elle la jeune fille n'est pas méchante non c'est juste qu'elle ne veut pas que les gens puissent la voir comme une fille vulnérable alors elle se cache derrière cette coquille.
La jeune fille marchait, elle ne savait pas où elle allait mais tout ce qu'elle voulait maintenant c'était rentrée chez elle et pouvoir se coucher dans son bon lit. Sauf qu'elle ne se souvenait pas de comment rentrer et puis sa cheville lui faisait un mal de chien à cette vitesse elle arriverait chez elle dans trois jours. Et puis ces chaussures purée ce n'était pas les plus adéquate pour la marche, elle s'appuya contre un mur essayant de les enlever mais elle n'y arrivait pas. Quelle handicapée, capable de rien, elle lâcha simplement un « putain » un ras le bol, elle n'arriverait jamais chez elle. Elle se lâcha alors sur le trottoir histoire de s'asseoir, sa tête tournée, qu'elle soirée de merde. C'est dans ces moments là qu'elle se disait que les soirées c'était fini, qu'elle n'allait plus jamais retourné à une soirée. Et puis finalement comme à chaque fois le week-end d'après elle recommencé, à quoi ça lui servait tout ça ? Elle ne le savait pas elle même, peut-être à profiter simplement de sa jeunesse, bon sûrement un peu trop.
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées elle vit kenaël se poster devant elle « tu ne tiens même pas debout et tu veux me faire croire que t'aurais été capable de t'en sortir toute seule avec ce type, c'est pas un peu l'hôpital qui se fout de la charité ? » pendant quelques secondes elle regarda sa main, elle ne comprenait pourquoi il était toujours là pour elle, même quand elle l'envoyait chier. Madie pour vraiment être une garce avec lui des fois et pourtant dès qu'elle est dans la merde, et ça veut dire souvent et bien elle sait qu'il sera toujours là pour elle et qu'elle pourra alors comptait sur lui. Elle leva alors la tête et le regarda dans les yeux avant de saisir sa main de ses petits mains. Elle ne dit rien et se leva simplement, avec un peu de difficulté mais elle réussit grâce à l'aide de son keny

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» madie ✝ j’envisage d’arrêter les cours, de me laisser pousser la barbe, et de rejoindre un cirque.
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