NOM ▽ owsburry PRÉNOMS ▽ kenaël. SURNOM(S) ▽ kenny, kekette pour les intimes. ÂGE ▽ dix neuf ans. DATE DE NAISSANCE ▽ le 14 mars 1994. LIEU DE NAISSANCE ▽ london. ORIGINES ▽ néo-zélandaise et anglaise. NATIONALITÉ ▽ néo-zélandaise ORIENTATION SEXUELLE ▽ hétérosexuel. STATUT SOCIAL ▽ aisée STATUT CIVIL ▽ coureur de jupon. MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ études cinématographiques et audiovisuelle. AVATAR ▽ harrysohotstyles. CRÉDITS ▽ tumblr.

QUALITÉS ▽ espiègle, taquin, protecteur, grand enfant, tactile, drôle, sympa, gentil, attentionné, souriant.
DÉFAUTS ▽ borné, jaloux, peut se montrer chiant, bordélique, impulsif, rancunier, mauvais perdant.

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→ en soirée, quand vous trouvez quelqu'un à votre goût, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ?
« il est sex / elle est bonne. » « hé madame ! avec tes yeux de biche, j'ai envie de t'appeler Bambi ! » « il / elle ressemble à mon père / ma mère. »

→ votre moitié vous dit je t'aime pour la première fois, quelle est votre réaction ?
je lui montre la sortie. je me mets à pleurer et je la demande en mariage. j'explose de rire.

→ vous avez passé la nuit en très charmante compagnie et vous vous réveillez à ses côtés.
je le / la fous dehors vite fait sans même lui laisser le temps de se rhabiller. je le / la regarde dormir. après tout, il / elle est trop mignon / ne comme ça. je lui vole ses sous-vêtements pour qu'il / elle passe quelques minutes de plus avec moi.

→ vous venez de vous faire plaquer, comment réagissez-vous ?
impossible, je le fais toujours avant. je pleure toutes les larmes de mon corps. j'appelle ma mère pour lui dire de préparer ses fameux cookies "spécial chagrin".

→ pour vous, les contes de fée, ça représente quoi ?
je préfère les adaptations où le prince a piqué ses fringues à la princesse. la vie parfaite. en plus, les oiseaux font le ménage. la seule personne qui a le droit de m'en lire, c'est ma mère, avant que j'aille me coucher.

PSEUDO/PRÉNOM ▽ lina. ÂGE ▽ dix neuf ans, je me fais vieille bordel    SEXE ▽ j'suis une nana   PLANÈTE/PAYS/RÉGION ▽ la france, notre beau pays   LES LICORNES, TU AIMES ? ▽ elle roxe tout les licornes keste tu crois    T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ▽ c'est tentant, un panda sexy   TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ▽ j'sais plus, moi et ma satané mémoire de poisson rouge, partenariat, j'pense    ON EST BAISABLE OU PAS ? ▽ vous êtes bonne comme des flan coco. définitivement baisable   UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ▽   UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ▽ i'm sexy and i know it    

Code:

<pris>HARRY STYLES ɷ</pris> kenaël owsburry

Kenaël était tranquillement assit dans la cuisine en train de manger une danette au chocolat en compagnie de sa cousine Lou-Ann qui était souvent là pour s'occuper de lui. Il se demandait bien ce que son père pouvait faire. Il était certes âgée de six ans, mais il restait réaliste son père préférait son boulot plutôt que d'être avec son enfant alors qu'on était en plein dans la fête des pères. C'était quelque chose d'important pour le jeune garçon, il ne pouvait donc plus tenir et ne lui avait toujours pas trouvé son cadeau enfin pour lui un objet acheté avec de l'argent qui croulait de sa tirelire n'était pas un cadeau qui venait du cœur, il lui fallait quelque chose de plus dans le genre un dessin ou une création. C'est ainsi que notre chère Kenaël pleine de malice décida de faire un dessin grandeur nature à son très chère père espérant que cela lui ferait énormément plaisir. Il se leva pour aller chercher ses pastels, crayons de couleurs et feutre dans sa chambre. Une fois, le tout, sous le bras, pendant que sa cousine était au téléphone, il déboula dans le couloir tout joyeux et surtout le moins discrètement possible alors que cela était censé rester une surprise que son père serait le premier à découvrir. « Kenny qu’est – ce que tu mijote encore ? » En se rendant compte de sa terrible discrétion, le jeune garçon ralentit le pas pour ne pas se faire remarquer davantage. « On a même plus le droit d’avoir envie de boire du jus d’orange dans cette maison » Il mentit le plus naturellement possible et comme si de rien n'était il continua sa marche jusqu'à l'escalier de marbres. « Okay, mais fait moins de bruit à l’avenir on aurait dit un troupeau d’éléphant dans le couloir. » Sans se préoccuper de ses dires, il descendit les escaliers à une rapidité méconnue et pénétra dans la chambre de ses parents, munit de ses outils de travail. Il commença à dessiner sur le magnifique papier peint fait sur mesure par sa mère. Il dessina le genre de dessin qu’un jeune enfant de six ans est capable de faire autrement dit un énorme soleil qui sourit des bonhommes qui sont semblables à des ovnis une maison difforme et de la verdure de partout avec des nuages en formes de barbe à papa. Son t-shirt ainsi que ses mains était plein de crayons, de feutre et de peinture quand l’ascenseur qui servait accessoirement de porte d’entrée s’ouvrit laissant apparaitre les parents du jeune Kenaël plus épuisée que jamais. Il arriva dans le hall de la maison en courant, tout comme Lou-Ann qui avait arrêter sa conversation téléphonique. En voyant l’état des vêtements de son petit cousin, la jeune adolescente s’attendait vraiment au pire. Ses parents content de retrouver leur fils unique lui firent un gros câlin avant de le relâcher remarquant à leurs tours l'état de son t-shirt et de ses mains, plutôt mécontent de ce qu’ils voyaient. « Bon sang, Kenaël, qu'est ce que t'a encore fait ? » Un grand sourire aux lèvres persuader que sa surprise allait leur plaire, il attrapa les mains de ses parents et se mit à courir les trainant jusqu'à leur chambre, Lou-Ann suivant de près regrettant de ne pas l'avoir mieux surveiller. « Surprise ! » Il lâcha les bras en l'aire tout fière de lui un grand sourire dominant son visage. « Kenaël Owsburry, as-tu perdue l’esprit ? » En voyant l'état de la tapisserie, son père faillit faire une crise cardiaque, il était des plus énervée, sa mère quand a elle avait plutôt bien prit la chose trouvant le geste de son fils mignon. « Calme toi, Kalvin, c'est rien, il voulait seulement te faire plaisir » Son père qui répondait au nom de Kalvin, jeta un regard noir à sa femme désapprouvant ses propos. « C'est pas possible, arête de prendre sa défense, Tinslee. On va devoir refaire toute la tapisserie avec ses conneries. Toi, monte dans ta chambre IMMEDIATEMENT ! » Il gravit donc les marches de marbres, son sourire avait disparut et ses jolies petit yeux vert étaient remplit de larmes, il se changea avant de se nettoyer les mains. Après tout son père n’était pas obligé de lui parler ainsi tout ce qu’il souhaitait c’était juste lui faire plaisir. Mais son père en avait décidé autrement c’est ainsi qu’il commença à le détesté pour une histoire débile de papier peint d’autant plus que le lendemain matin un nouveau papier pas qui se trouvait être exactement le même que l’ancien avait été posée dans la chambre alors il ne fallait pas en faire toute une histoire.


Tous deux confortablement assis devant les informations, Tinslee Owsburry était en pleine conversation avec son fils de neuf ans Kenaël. Plats de pâtes au beurre fumant sur la table en bois brut, ils papotaient gentiment sur tout et rien. Tinslee questionnait son fils sur les animaux : qui était la femme du coq, celle du cheval, et puis sur le pluriel de tout ça, pendant qu'ils y étaient. D'un coup, sans qu'elle s'y attende le moins du monde, Kenaël avait dévié sur un autre sujet. « Maman, faut je te dise un truc, tu sais, aujourd'hui, j'ai embrassée une fille... sur la bouche en plus, ses lèvres étaient douuuces. » Sa mère ne put s’empêcher de sourire à la remarque de son fils, il était pas du genre à lui cacher des choses, mais elle trouva marrant qu'il lui sorte ça sans aucune gène du monde il était plutôt tout fière de lui. Il partageait avec sa mère une relation plus que fusionnelle, elle était celle avec qui il pouvait rigoler de tout et n’importe quoi, celle à qui il pouvait tout raconter, il savait qu'elle serait toujours là pour l'écouter contrairement à son père qu'il détestait depuis un petit moment. Son absence était une immense séquelle incontrôlable qui lui provoquait des crises de nerfs intense donc il préférait ne pas y penser et se dire que sa mère était toujours là pour lui quoi qu'il arrive. « Ah, lala, t'en a de la chance. » Elle se moqua gentiment de son fils en lui donnant un petit coup d'épaule. Il éclata de rire avant de lui rendre son coup. « Arrête, mam, je mens pas, j'ai du succès avec les gonzesses. » Sa mère ouvrit grand les yeux, un peu stupéfiante, elle sembla même un peu offusquer de la façon dont son fils désigné les femmes à son si jeune age. « Pardon, les quoi ? » Kenaël ne comprenant pas bien la réaction de sa mère croyant qu'elle n'avait pas comprit ce que ça voulait dire, il lui répéta en lui expliquant la signification avec un sourire en coin. « Nan, je sais, mais on ne dit pas ça, c'est déplacé. » Il lui offre un grand sourire en hochant la tête fessant mine d'être d'accord avec elle. « Comme de dire fuck quoi ? » Sa mère grimaça à sa phrase en lui lâchant un regard désapprobateur ayant bien comprit que son fils jouait à l’imbécile. «  Maman, tu sais, comment on fait les bébés ? » Un rire nerveux s'échappa d'entre ces lèvres, signe qu'elle était plus que surprise de la tournure que prenait la conversation. Elle savait que la fameuse question, celle que tous les enfants posent à leur parent un jour ou l'autre était à considérer, mais elle ne pensait pas que son fils s’intéresserait aussitôt à ce genre de choses, en tout cas, elle n'était pas encore prête à lui expliquer ce genre de détail. « Kenaël... je... hum... mange tes pâtes. »

« Chéri, ça va aller. » La seule phrase que sa mère n'avait cessé de lui répéter quand Kenaël lui avait avoué la tromperie de son père. Ça va aller. Elle lui répétait tous les jours, essayant de se persuader surement à elle-même que tout irait bien. Mais non, ça n'irait pas, ça n'irait plus. Leur famille n'était déjà plus qu'un tas de poussière et ce soir-là, une bourrasque de vent l'avait balayé. Kenaël avait douze ans quand il a surpris son père dans les bras d'une autre. Il baisait avec une voisine, qu'ils avaient maintes fois invitée à la maison. D'apparence, elle était si belle, si gentille que la mère de Kenaël lui préparait parfois des crumbles aux pommes. Quand il l'avait aperçu, pratiquement nu, à califourchon sur son père, comme un vulgaire animal, il n'avait plus vu cette femme qu'il respectait tant, elle n'était plus que la salope qui avait brisé sa vie et celle de sa famille. Kenaël avait toujours détesté cette partie de sa vie. Le moment fatidique où sa vie avait basculé, le faisant entrer de plein pied dans le monde des adultes. Il a vu des psychologues, car ses parents le voulaient. Il paraîtrait que surprendre son père en pleine action, ça pouvait déstabiliser un gosse, mais visiblement ça ne lui avait rien fait de particulier à part détester son père davantage. Depuis des années, il savait que son père n'était plus amoureux de sa mère. Leurs regards se fuyaient constamment, leurs baisers se faisaient rares et les cadeaux aussi. Depuis ce soir, ces parents s'étaient efforcés tant bien que mal de lui cacher leurs problèmes de couple. Rien ne servait de jouer la comédie, Kenaël avait très bien compris la chose. Ils restaient ensemble seulement pour lui.

« Est-ce que tu m'entends ou est-ce que je parle toute seule ? » Le jeune homme était avachi sur le canapé de la famille Sheeran, regardant la jeune femme avec un large sourire sur les lèvres. « Tu sais que t'es saoulante Charlie. Heureusement que t'es jolie parce que sinon je sais pas comment tu ferais pour avoir des amis. » La jolie blonde leva les sourcils. C'était tout le temps comme ça entre eux. Ils étaient meilleurs amis depuis longtemps et leur relation a toujours été la même. Kenaël aime taquiner Charlie-Nora même si parfois celle-ci le prend mal. Charlie c'est Kenaël au féminin. Même caractère, mêmes envies, mêmes gouts, mêmes délires et cela ne fait que s'intensifier au fil du temps. La jeune femme se jeta alors sur son meilleur ami qui pris par surprise ouvrit seulement les bras pour ne pas faire de mal à Charlie, qui atterrit sur le torse du jeune homme, ne pouvant s'arrêter de rire. Kenaël referma alors ses bras autour de la jeune femme, l'empêchant de partir. « Et maintenant qu'est-ce que tu vas faire Chachatte ? » La jeune femme passa ses mains dans son dos, attrapant celles de Kenaël, tout en rigolant. « Tu vas me prendre les mains ? Très bonne technique… Quoique. » Il pouffa alors de rire alors que Charlie attrapa les pouces du bouclé, les tordant dans tout les sens, ce dernier fut obligé de lâcher prise et la jeune femme se releva d'un bond. « Alors, toujours aussi nulle ma technique? » Charlie fit un petit sourire satisfait à son meilleur ami alors que celui-ci faisait une moue boudeuse.

Un samedi à minuit et demi. Kenaël se promenait dans les rues de la ville, avec bien évidemment, ses deux meilleures amies, les deux tornades blondes Elyas et Charlie-Nora, toujours fourrées avec ces deux là, Kenaël serait complètement perdu sans eux. Ils sortaient d'un bar et comme toujours ils avaient un peu trop abusées sur la consommation d'alcool, mais que voulez-vous, ils étaient tellement plus stone avec de l'alcool dans le sang, qu'ils ne pouvaient plus s'en priver. Il y avait bien longtemps qu'ils se connaissaient tous les trois et étaient meilleurs amis depuis leur tendre jeunesse, on ne pouvait pas le nier, ces trois-là, ensemble, étaient de vrais bulldozers, ils déménageaient tout sur leur passage, les pires conneries ils les avaient fait ensemble, suivant les plans foireux de Kenaël et à chaque fois, ils se retrouvaient dans des situations pas possible. Ce soir, le jeune bouclé avait envie de commettre l'irréparable, le crime du siècle. Cependant, il fallait que Elyas et Charlie soient d'accord, mais là, comme c'était parti, il avait toutes ces chances de les convaincre. « Eh les blonds, dites moi que vous pouvez rien me refuser là maintenant tout de suite. » Les deux jumeaux se retournèrent vers Kenaël les sourcils froncés interloqué par sa requête. « Passe moi la vodka après on verra. » Sans attendre, le jeune bouclé s'avança vers Charlie un sourire amusée aux lèvres lui tendant la bouteille avant de boire une dernière gorgée. « Tiens. Maintenant dites le. » Sur ses paroles, il se retourna vers Elyas histoire de le persuader en espérant que Charlie allait suivre. « Une fois que j'aurais ma gorgée. » Elyas se jeta sur sa soeur adorée avant de lui arracher la bouteille des mains, ce qui n'avait pas enchanté Charlie et voilà que les deux zigotos s'étaient mit à se disputer la bouteille de vodka. N'étant pas du genre patient, Kenaël était intervenu récupérant la bouteille en haussant légèrement le ton. « Mais dites le merde ! » Les deux jumeaux regardèrent Kenaël à moitié mort de rire. « On ne peut rien te refuser bouclette. » Ils lui lancèrent à l’unisson avec pour but premier se foutre de lui. Kenaël prit soin de leur tirer la langue avant de commencer.  « Faites pas chier et aidez moi à commettre un meurtre… » Un éclat de rire commun se laissa répandre dans la ruelle. « C’est trop déjanté. On s’attaque à la grand-mère du premier ? » Des nouveaux rires bruyant de la part du trio se firent entendre. « Sinon on peut aussi assassiner son putain de caniche. » Déjà que quand ils étaient pas saoulent, ils racontaient de la merde, mais là c'était du grand n’importe quoi, Elyas et Charlie déconnait complet. Ils étaient bourrées, fous et délurées ça craignaient grave de les laisser traîner dans les rues tous les trois, mais on ne peut rien faire contre le destin. « Ça va pas, j’ai pas envie de prendre vingt ans de taule. Suivez moi j’ai mieux. » Kenaël prit la main de ses deux complices et les emmena à toute allure, sous un pommier, où il y avait des tonnes de fourmis. Le jeune bouclé regarda ses amies et leur firent un clin d’œil. Bourrée, un rien nous amusait ? C’est pourquoi, pour rien ou peut-être parce que la lumière de la chambre d'en face s’était éteint, ils se mirent à rire à ne plus en finir. « Regardez toutes ses putains d’emmerdeuses sur le tronc. » Les deux jumeaux se rapprochèrent davantage vers l'arbre pour comprendre ce que pouvait bien leur raconter Kenaël. « Tu parles des trucs minuscules qui bougent dans tous les sens de couleur noir ? » Un 42520 fou rire général les empara, il en fallait vraiment peu. Kenaël en profitant pour boire une nouvelle gorgé de vodka comme si il n'était pas assez saoule. Et sans qu'il s'y attende, les jumeaux Sheeran lui avait sauté dessus, il s’écroula par terre sous le poids de ces deux amies, ils se prirent d’un nouveau fou rire et sans qu'ils puissent faire autrement entrainer par leur élan ils firent des roulades dans l’herbe jusqu’à qu'ils soient arrêté net par un autre arbre. « Putain ça fait mal, mon cul vous aurez intérêt à me le masser demain. » « Et si on allez s’occuper de Robert le caniche de la voisine ? » Elyas donna un coup sur la tête de sa sœur. « Arrête de dire de la merde et bouge toi de là, tu nous écrase, j'ai mal, bordelouuu. »

Ses yeux s'ouvrirent petit à petit, lourd comme des enclumes. Sur lui, il sentait des petits coups, et sa tête lui faisait incroyablement mal. Et sa soirée de la veille lui était totalement étrangère, inconnue. Qu'avait bien put-il faire ? « Putain, Kenny, bouge, lève toi, vite, mais là maintenant, bordel, on est dans la merde, mes parents rentrent plutôt que prévu. » La voix perçante de Charlie résonna dans son esprit, se répercutant dans son crâne malade. Puis les coups cessèrent, mais il entendait toujours la voix de la jeune femme marmonner. Des jurons, d'après lui. Kenaël se frotta les yeux. Pendant tout le temps où elle l'avait frappé, il n'avait pas protesté, tout simplement parce qu'il était complètement crevé. Vu son mal de crâne, c'était évident. Il s'était prit une sacrée cuite. Une fois ses yeux bien ouverts, s'étant habitués à la lumière vive entrant dans sa chambre, il se redressa et glissa jusqu'au bord du lit les mains sur la tête essayant de se remettre les idées en place. Charlie essayait de redonner de l'ordre à la chambre qui était un vrai bordel, jurant toujours après le jeune homme. « Kenaël, j'rigole plus, leve ton gros cul et aide nous à ranger, mes parents arrivent dans moins d'une heure, je savais qu'on aurait jamais du t'écouter, toi et tes idées de merde. » Sans qu'il puisse réagir ou protester, Charlie lui balança un quelconque t-shirt qu'elle trouva au sol, en pleine figure et le força à se lever l'entrainant à travers les escaliers. Le salon était dans un sale état, des verres trainaient un peu partout dans la pièce, pleins de papiers et cochonneries en tout genre trainent à même le sol, certaines objets étaient cassés, le salon était méconnaissable. La cuisine était encore pire, la vaisselle était entassé dans l'évier, des bouteilles d’alcool vides, des emballages de pizzas et j'en passe trainaient de partout, c'était le bordel total. Tout ça par la faute de Kenaël qui avait eu la merveilleuse idée d'organiser la fête du siècle chez les Sheeran quand il avait entendu dire que les jumeaux allaient avoir la maison pour eux tous seuls. Évidement, Charlie et Elyas s'étaient laissé corrompre par le bouclé et maintenant ils étaient dans la merde jusqu'au cou. Encore Hier, ça lui semblait une idée parfaite. Le lendemain, avec les parents qui allaient débarquaient d'un moins d'une heure et une maison toute retournée, c'était surement la pire idée qu'avait eu le bouclé. Planté en plein milieu du salon, Kenaël cherchait la solution miracle pour ne pas ranger, le jeune homme n'avait jamais été un grand fan du ménage, il se faisait régulièrement violence pour ranger sa chambre et encore il fallait que sa mère le menace de tout jeter par la fenêtre pour qu'il daigne bouger le petit doigt. L'idée d'aller s'en fermer dans les toilettes lui traversa l'esprit, il était toujours le premier à faire les pires conneries et quand il fallait assumer il disparaissait soudainement. Fallait croire qu'Elyas et Charlie le connaissaient que trop bien car il n'avait même pas eu le temps de faire un pas qu'il s'était fait intercepter par les jumeaux Sheeran qui venaient de lui lancer un sac plastique en plein visage. « Oh Kenny, croit même pas que tu vas esquive. » Kenaël affichant une boue boudeuse attrapa le sac en plastique le remplissant de toutes les cochonneries qui trainaient dans le salon laissant échapper des grimaces quand un truc lui paraissait suspect. Une fois le sac remplit entièrement, Kenaël avait prit quelques minutes pour admirer le salon tout fière de lui. « Oh les moches, je suis sûr personne pourrait croire qu'on a fait une fête ici, je suis trop fort, sérieux ! » Un peu étonné qu'aucun des jumeaux ne soit intervenu face à sa remarque, il traina le gros sac noir derrière lui, direction la cuisine. Sans grand délicatesse il poussa la porte qui dévoila Elyas et Charlie en train de déjeuner, l'un mordait dans sa tartine et l'autre buvait dans sa tasse. Kenaël leva les sourcils détaillant la pièce qui n'avait pas changé d'un poil, toujours dans un grand bordel sans nom. Sans chercher à comprendre Kenaël lâcha rageusement. « C'est quoi ce délire ? » Il foudroyait littéralement les  jumeaux du regard et les deux concernés échangèrent un regard complice avant d'éclater de rire. « Je t'avais dit qu'il prendrait moins d'une heure donc j'ai gagné, donne le fric, chachatte. » Ses yeux s'ouvrirent aussi gros des soucoupes volantes, les jumeaux venaient de lui jouer un sale tour et il s'était fait avoir comme un bleu. Kenaël bouillonnait de l'intérieur et tout au tard il allait cracher sa bile. Cinq, quatre, trois, deux, un. Zéro. « Putain j'y crois pas, bandes de connards ! » Le jeune bouclé attrapa le sac qu'il venait de remplir et sans réfléchir il jeta le contenu sur les deux jumeaux.

« Ely, mais pourquoi, pourquoi tu m'abandonnes ?! » Le trio habituel qui deviendrait bientôt un duo étaient dans le hall de l'aéroport, le bouclé était accrochée au blondinet refusant catégoriquement de le laisser monter dans un avion. Kenaël avait drôlement du mal à se faire à l'idée que Elyas allait les quitter.« Arrête de faire le gosse kekette et lâche le putain ! » Devant la mine renfrognée de son meilleur ami, Elyas soupira pour finalement afficher un sourire, attendri par le comportement enfantin de Kenaël. « Maintenant, laisse-moi prendre mon putain d'avion, bordel kenny. » La phrase du blondinet qui avait pour but de se débarrasser du bouclé eu le sens inverse et Kenaël le sera davantage dans ses bras. « Mais reste! » Elyas ne pût s'empêcher de pouffer pas capable de se détacher de son imbécile de meilleur ami fessant que resserrer l'étreinte. « Ah nan, je dis, stop, on dirait un couple, faut pas déconner, Kenaël ! » Charlie tira le bouclé vers elle avec force, mais rien à faire, il ne comptait pas lâcher le blondinet. « Tu vas me faire chialer putain ! » Il réalisait un peu plus chaque seconde que c'était la dernière fois qu'ils étaient réunis tous les trois avant un bout de temps. Sur le coup de l'émotion, il attrapa Charlie l’entrainant dans un câlin collectif et les serra de toutes ses forces dans ses bras. « Putain, tu m'étouffes ! » Quelques minutes plus tard et insultes de la part des jumeaux, Kenaël finit par relâcher son étreinte un air boudeur sur le visage, croisant les bras sur le torse, un vrai gamin. « JE T'AIME MON AMOUR DE BLONDINET ! » Il hurla dans le hall de l'aéroport pendant que Elyas s'éloignait, certains curieux se retournèrent, mais faut croire que ce gosse ne savait pas qu'était le sentiment de honte et le blondinet s'était retournée en éclatant de rire. « T'es malade, ma parole ! »


Chariot en main, Kenaël se frayait un chemin entre les rayons sans se préoccuper des hurlements de Charlie qui était derrière lui essayant de le rattraper un paquet de pâte dans les mains. Dès qu'il passait devant un truc qu'il lui plaisait sans s'embêter a regardé le prix, il le balançait dans son chariot. Tout était entassé n'importe comment, tout un tas de cochonneries dominait dans le chariot qui aurait fait pâlir n'importe quel parent. Il avançait tranquillement dans le rayon gâteau quand il fut stoppé par une blonde complétement hors d'elle qui s'était placé devant son chariot pour l’empêcher d'avancer. « Putain, tu te fous de moi genre depuis taleur je t'appelle même pas tu me calcule, on vit ensemble, je te signale, j'ai droit de donner mon avis sur les courses, espèce de bâtard d’égoïste ! » Plus que remonté, Charlie balança son paquet de pâtes dans la montagne de cochonnerie de Kenaël. « J'aime pas ces pâtes, enlève ça de mon chariot ! » Un air de défi dans le regard, elle commença à piocher dans le chariot des choses qu'elle n'aimait pas spécialement et les reposait dans les rayons. « Et moi j'aime pas ça ! » Elle continuait de vider l'air de rien. « Oh ça aussi ! » Le jeune homme attrapa le paquet pâte et sans se soucier qu'il soit dans un magasin, il l'envoya valser sur Charlie qui se retourna immédiatement lui fessant valse face. En apercevant le regard noir que lui lançait sa blondinette préférée, ni une, ni deux, le bouclé avait abandonné son chariot et il était subitement partit en courant. Il n'avait même pris la peine de jeter un coup d’œil derrière lui, il savait pertinemment que Charlie était à sa poursuite prête à se venger. Et les voilà partit pour une course poursuite entre les rayons d'un magasin. Kenaël continuait de courir sans vraiment savoir où il allait, évitant tant bien que mal les personnes sur son passage mais malgré ses efforts, il percuta quelqu'un à deux reprises, il s'empressa de s'excuser mais il ne s'attarda pas plus longtemps, il était déjà à l'autre bout du magasin. Le jeune bouclé pensant avoir semé sa meilleure amie, ralentit le rythme, mais sans qu'il n'est le temps de se retourner pour vérifier un poids s'était appuyé sur son épaule. C'était le vigile du magasin qui venait de les intercepter. Charlie et Kenaël n'avaient pas fin long feu avec leur course folle, la sécurité les avaient mis dehors sans qu'ils puisent protester. Ils avaient passé tout le chemin du retour à rejeter la faute sur l'autre.

« Kenaël ! Poses cette caméra ! Tes spectateurs imaginaires ont pas besoin de me voir entrain de me brosser les dents quoi ! » Charlie était adossé au lavabo de la salle de bain se brossant les dents pendant que Kenaël camera en main s’amusait à la filmer, dans le pure plaisir de la faire chier. « Non mais c’est pas ça que je filme, c’est ta chemise de nuit rentrée dans ta culotte et puis, ton épilation mal faite ! Haha ! » Il éclata de rire en fessant un zoom sur sa culotte qui dépassait, Charlie ne tarda pas à se rebeller lui balançant un verre d'eau sur la tête. Complétement trempé, il tenta de protéger sa camera du mieux qu'il pouvait. « Putain, tu vas bousiller ma caméra ! » Elle jubilait de son coup en lui tirant la langue, mais ça n'allait pas se passer comme ça, Kenaël posa sa camera sur le meuble de la salle de bain et il se posta devant Charlie l’empêchant d’avancer. La salle de bain n’était pas grande, donc il avait suffit d'un pas de la part du bouclé pour lui bloquer le chemin. « Si tu ne me laisse pas sortir, je....je.... coule ta camera. » Sur ces mots, elle avait rapidement attraper la camera qui trainait sur le meuble réduisant la distance entre le robinet et la camera pour montrer qu'elle était plus que sérieuse. « Ne t'avise pas de le faire sinon je ne donne pas cher de ta vi... NON ! BORDEL ! CHARLIE ! T'ES MORTE ! » Kenaël pouvait dire adieu à sa caméra, Charlie venait de mettre ses menaces à exécution. Le jeune homme n'en croyait pas ses yeux, elle avait osé, une chose était sûre, elle l'avait pas s'en sortir indemne. Cette histoire ne laissait présagé rien de bon. D'un geste brusque, Kenaël essaya de l'attraper s'agrippant à sa chemine de nuit, une fois qu'il eut une prise, il la porta la glissant sur ses épaules, tout en s'avança vers le bac à douche. Charlie s'était débattue pour ne pas finir dans la douche toute habillé, elle s'était accrochée à lui, elle l'avait frappé, griffer, supplier, rien n'avait marché. Pour se venger, la blonde l'avait entrainé avec elle sous la douche rigolant à grand éclat. Résultat des courses, la salle de bain avait finit en champ de bataille.

« Debout. Le zoo a appelé, il veut récupérer son blaireau. » Assit sur son lit, Kenaël cherchait le courage nécessaire pour se lever. Il était réveillée depuis des heures, foutue insomnie. « Arrête de recycler mes blagues Cha. » Il avait beau tourner le problème dans tous les sens, aucun angle ne le rendait plus agréable, vivable. Il se réveillait en sueur la nuit par manque, le bouclé avait la larme à l’œil en repensant à les souvenirs heureux qu'il avait passé avec son lapin mort mardi dernier. « Tu sais, on peut s'arranger, Chachatte contre Banana, deal? » Il leva les yeux au ciel, les mains entrelaçaient dans l'espoir que le tout puissant soit intéressé par son échange. Il ferma les yeux en espérant que ça allait changer quelque chose, mais la seule réponse qu'il reçu fut une tape derrière la nuque de la part de Charlie, un air boudeur sur le visage.« Puisque c'est comme ça je prends la voiture, connard. » Ni une ni deux il sauta sur ses pieds et courra à la salle de bain. Trois jours de suite que cette petite vicieuse prenait la voiture le matin, la sienne étant en panne et huit kilomètres en vélo, ça vous remet d'aplomb le matin, effet garanti. « NON NON NON attends, dépose-moi. » Son regard réprobateur lui fit comprendre qu'il avait trois minutes et vingt-deux secondes pour être prêt ou elle l'abandonnerait à son vélo sans pitié aucune. « T'aurais pu me laisser me sécher les cheveux au moins, regarde maintenant on est en avance. » Il pointa l'heure qu'affichait la radio de la voiture pour ponctuer sa phrase. « Arriver à 8h31 pour 8h30, je n'appelle pas ça de l'avance. Et estime-toi heureux que tu ais eu droit à une douche, j'étais à deux doigts de partir sans toi. » « Mais tu m'aimes trop pour me laisser me trimballer en mode vélo. » Malgré le sourire ravageur de Kenaël, Charlie le dégagea bien proprement de la voiture et voila comment il était arrivé pour la première fois en sept mois à l'heure à l'université.

Une odeur de café vint chatouiller les narines de Kenaël, il ouvrit péniblement les yeux et il tomba sur Charlie endormi qui reposait sur lui. La tête sur son torse, les yeux fermés, elle semblait plongée dans un profond sommeil. Les bras du bouclé la retenaient fermement tout contre lui tandis que leurs cuisses étaient entrelacé ensemble. Il la regarda attendri. Un immense sourire sur les lèvres. Il avait attrapé une saleté de grippe et Charlie avait passé la nuit à son chevet. Il desserra son étreinte délicatement, ce qui lui fallut quelques gémissements de la part de Charlie qui commençait à s'agiter. Kenael se mordit la lèvre s'en voulant de l'avoir réveillé après ce qu'elle venait de faire pour lui. « T'as bien dormi ? » Le bouclé lui sourit gentiment et écarta une mèche qui était tombée sur son front. « En même temps j'étais plutôt bien accompagné. » La jeune fille éclata de rire avant d'ébouriffer sa touffe de cheveux. Kenael la regardait avec un sourire plus qu'amusé, il avait bien comprit qu'il avait déstabilisé Charlie qui n'arrêtait pas de se torde dans tous les sens. Ils se regardèrent dans les yeux et se sourirent avant d'entendre la voix de Elyas résonner dans le couloir. « KEKETE, CHACHATE, VENEZ BOUFFER ! » Kenael se redressa tant bien que mal, Charlie quand à elle, trop fatigué était resté allongé sur le lit. « J'ARRIVE ! » En voyant sa tête à moitié réveillé et ses magnifiques petits yeux émeraudes, le bouclé ne put résisté et vint embrassait tendrement Charlie sur le front. « Merci pour hier. »