NOM ▽ Tenessee PRÉNOMS ▽ Caden Lou SURNOM(S) ▽ Lou, pour les gens qui le connaissent bien. ÂGE ▽ vingt-deux printemps, mais va vers ses vingt-trois. DATE DE NAISSANCE ▽ le 25 février 1991 LIEU DE NAISSANCE ▽ Christchurch ORIGINES ▽ australiennes, américaines NATIONALITÉ ▽ néozélandaise ORIENTATION SEXUELLE ▽ hétérosexuel STATUT SOCIAL ▽ modeste STATUT CIVIL ▽ célibataire MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ étudiant en sciences politiques/serveur AVATAR ▽ le merveilleux mateus lages CRÉDITS ▽ tumblr

QUALITÉS ▽ généreux, souriant, ouvert, fêtard, spontané, franc, joueur.
DÉFAUTS ▽ fier, jaloux, rêveur, désordonné, têtu, insouciant.

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→ en soirée, quand vous trouvez quelqu'un à votre goût, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ?
« il est sex / elle est bonne. » « hé madame ! avec tes yeux de biche, j'ai envie de t'appeler Bambi ! » « il / elle ressemble à mon père / ma mère. »

→ votre moitié vous dit je t'aime pour la première fois, quelle est votre réaction ?
je lui montre la sortie. je me mets à pleurer et je la demande en mariage. j'explose de rire.

→ vous avez passé la nuit en très charmante compagnie et vous vous réveillez à ses côtés.
je le / la fous dehors vite fait sans même lui laisser le temps de se rhabiller. je le / la regarde dormir. après tout, il / elle est trop mignon / ne comme ça. je lui vole ses sous-vêtements pour qu'il / elle passe quelques minutes de plus avec moi.

→ vous venez de vous faire plaquer, comment réagissez-vous ?
impossible, je le fais toujours avant. je pleure toutes les larmes de mon corps. j'appelle ma mère pour lui dire de préparer ses fameux cookies "spécial chagrin".

→ pour vous, les contes de fée, ça représente quoi ?
je préfère les adaptations où le prince a piqué ses fringues à la princesse. la vie parfaite. en plus, les oiseaux font le ménage. la seule personne qui a le droit de m'en lire, c'est ma mère, avant que j'aille me coucher.

PSEUDO/PRÉNOM ▽ Laura ÂGE ▽ vingt ans SEXE ▽ féminin PLANÈTE/PAYS/RÉGION ▽ JUPITER/FRANCE/MIDIPY LES LICORNES, TU AIMES ? ▽ Oh ouiiiiii! T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ▽ oooh si, quand j'étais gamine j'avais une peluche panda que j'amenais partout, c'est genre l'animal le plus beau de la planète le panda. TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ▽ sur Bazzart je crois - à moins que ça ne soit sur prd ON EST BAISABLE OU PAS ? ▽ carrément, le design est top et vos avatars sont trop coules ! UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ▽ non, mais si je change d'avis je reviendrai vers vous UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ▽ j'espère que je vais vivre heureuse avec vous et qu'on va avoir beaucoup d'enfants
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Code:

<pris>MATEUS LAGES ɷ</pris> caden l. tenessee

Je suis né ici, j’y ai vécu toute ma vie. Assis sur un banc dans le parc, je me rendais compte du temps que j’ai passé dans cette ville, de tous les souvenirs qu’elle garde en elle et que nous avons en commun. Un petit garçon âgé d’à peine cinq ans trébucha sur mes pieds et manqua de s’écraser de tout son long sur le sol. Sa mère accourut, le releva vivement et s’inquiéta de son état avec un air paniqué qu’elle souhaitait contenir. Ce fut le premier évènement ce jour-là qui me conduit jusqu’à une partie de mon histoire personnelle. Je me souvenais de ma mère, qui m’amenait souvent dans ce parc. J’aimais beaucoup faire du toboggan, et si elle ne m’était pas fin à mes glissades, je ne m’arrêtais jamais, c’était tout juste si je faisais des pauses de quelques minutes, de temps en temps, pour reprendre mon souffle. Et elle ne cessait de dire: « Caden, doucement, tu vas te faire mal! » « Caden attention! » « Bon Caden, c’est la dernière là, après il faut rentrer, maman a plein de choses à faire. » Moi, à cinq ans, j’en avais pas grand chose à faire de ce qu’il y avait d’autre que le toboggan dans la vie. Sur mon banc, je réalisais que c’était une grande chance, de n’avoir rien d’autre à se préoccuper que le toboggan. Ma mère avait toujours été présente, n’avait jamais travaillé et c’était tué à la tâche pour nous élever, ma soeur et moi. Mon père était moins présent, mais il avait toujours un mot gentil quand il était dans les parages. Non, je n’ai pas grand chose à dire de mon enfance, mis à part un toboggan. Un toboggan et une petite frimousse blonde. Parce que ma petite soeur, c’était mon bonheur. J’adorais faire les quatre-cent coups avec elle, faire des plans sur la comète, inventer des jeux plus fous les uns que les autres. J’adorais Lucy. Et si je suis encore ici, si l’air que je respire me paraît si précieux, c’est en partie grâce en elle. En grande partie.

C’est alors qu’un ruban rose qui maintenait joliment les boucles blondes d’une petite fille attira mon attention. Elle me rappela les infirmières que j'avais connu lors des longues années de maladie de Lucy. Leucémie. On m’avait expliqué, quand j’avais huit ans, que c’était une vilaine bébête qui attaquait les cellules de notre corps pour les obliger à se multiplier, à se multiplier et à se multiplier encore, qu’on pouvait les contrôler, mais que c’était très difficile et qu’on était jamais surs du résultat. Ça a duré sept ans, sept années de traitement, sept années à attendre une amélioration qui ne venait pas. La bébête a juste fini par triompher de ce petit bout d’adolescente de treize ans, qui avait encore tant et tant à offrir, tant et tant à apprendre, à vivre, à découvrir. Parfois, je me dis encore que j’aurais préféré mourir à sa place, mais je ne sais pourquoi, c’est moi qui respire encore, alors je lui dois, je lui dois de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, et en même temps, je lui dois de voir assez loin devant moi pour avoir une belle vie. Enfin, il y a sept ans de cela, j’ai porté un costume noir pour aller enterrer ma petite soeur. Après ça, ma vie a à la fois tout à fait changé parce qu’elle n’était plus égayée par cette jolie blondinette mais elle est en même temps restée désespérément pareille. J’ai continué d’arpenter les couloirs de la maison, et surtout je suis rentré au lycée, poursuivant mon cursus scolaire comme je le devais. C’est là que j’ai croisé pour la première fois un regard, un regard merveilleux, le plus beau de tous. Elle était dans ma classe, et je savais que nous allions vivre quelque chose de fort. J’avais toujours eu un instinct assez développé que je n’hésitais jamais à suivre.

Mon premier amour. J’avais l’impression que le monde me tendait les bras à nouveau, c’était comme une renaissance, comme si on m’avait mis au monde une fois de plus. J’étais simplement allé lui parler et nous étions peu à peu devenus les meilleurs amis du monde. Et c’était cela qui faisait la force de notre relation: pouvoir aimer l’autre tel qu’il est parce que l’on connait chaque aspect de sa personnalité. Je savais à quel point elle était indécise, hésitait toujours lorsqu’il fallait faire un choix, alors que j’étais si spontané, que je vivais dans l’instant, comme si « on allait mourir au prochain croisement » me disait-elle parfois. Nous faisions l’amour n’importe où, parfois dans nos chambres respectives, quand nos parents s’absentaient. Il se dégageait d’elle quelque chose d’extraordinaire, de précieux et j’avais parfois extrêmement peur qu’on me l’arrache. On a passé trois ensemble, amis et amants, tout le temps du secondaire. Nous nous protégions l’un l’autre, et elle apaisait l’absence de Lucy qui brûlait dans mon ventre. Et puis on a eu vos diplômes, je ne saurais vraiment vous expliquer la puissance de ce moment, le début de cette nouvelle vie qui nous tendait les bras, tout ce à quoi nous étions forcés de renoncer. J’aimais le lycée, je l’aimais elle, avec ses jolies fossettes et son rire à vous en décrocher les étoiles une à une. Mais ils sont partis tous les deux, le lycée d’abord, puis elle. Pour faire ses études. Loin, très loin, en Europe.  Elle a envoyé quelques lettres, puis elle a simplement disparu. Pour moi, c’était comme si je remettais à nouveau mon costume noir pour aller au cimetière. Un deuxième deuil, un deuxième deuil que cette fois, personne n’était prét de combler.


Après ça, plus rien n’a jamais été comme avant. J’aimais la vie mais j’avais peur de vivre. J’ai gardé ma ligne de conduite, celle de vivre l’instant présent comme il venait, de suivre mon instinct. Mais mon instinct était sombre, parfois trop sombre. J’ai rencontré une fille, une autre, encore, elle avait des cheveux colorés et une drôle de manière de voir les choses. Je ne revois encore fumer de l’herbe allongés nus dans notre lit. Je nous revois avaler de l’ecstasy sur de la musique électronique. Je nous revois rire tous les deux comme des baleines, nous embrasser à pleine bouche en rythme. Je nous revois débattre longuement de l’importance de la publicité dans la société. Mais je nous revois aussi vomir nos tripes. Je nous revois pleurer à chaudes larmes les lendemains de soirée difficiles, sans raison ou presque. Je nous revois nous disputer et lancer des assiettes à travers la pièce. Et surtout, je la revois sauter son meilleur ami dans notre lit. Je l’aimais, je crois, d’un amour passionnel, irréfléchi, presque extraterrestre. Les bons moments étaient vraiment très bons, mais les mauvais étaient aussi vraiment vraiment très mauvais. Je n’ai eu que des aventures dans ce genre par la suite, pour satisfaire mon besoin d’aventures et l’absence des lendemains. Après deux ans de cette vie de décadence, j’ai décidé de reprendre mes études, et j’ai décroché, par un heureux miracle, mon concours sciences politiques. Il faut dire qu’au milieu de ces multiples excès, je m’étais beaucoup cultivé. A présent c’est cela ma vie, mon amoureuse du moment, un repas chez mes parents tous les dimanche, une soirée bien arrosée et bien remplie deux fois par semaine, mon boulot de serveur et mes études.