NOM ▽ st-mars, ouais, comme la planète et les barres chocolatées, mais en mode religieux v'voyez. PRÉNOMS ▽ fiona merci papa et juliette merci maman. SURNOM(S) ▽ fio, nana, fennec, princesse, fifi. ÂGE ▽ dix-sept ans. DATE DE NAISSANCE ▽ vingt-cinq mai. LIEU DE NAISSANCE ▽ paris, la jolie. (en france, hein, pas au texas) ORIGINES ▽ française. NATIONALITÉ ▽ franco-néo zélandaise même si je me sens plus néo que franco. ORIENTATION SEXUELLE ▽ hétéro pure et dure. STATUT SOCIAL ▽ assez bonne. STATUT CIVIL ▽ tu veux que je pleure ? MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ lycéenne, option danse. AVATAR ▽ lucy hale. CRÉDITS ▽ sweetlittlehale (tumblr).

QUALITÉS ▽ espiègle, maline, altruiste, studieuse, réfléchie.
DÉFAUTS ▽ têtue, perfectionniste, arrogante, a toujours raison, renfermée.

(pour cocher une case, ajouter checked après value="a" )
→ en soirée, quand vous trouvez quelqu'un à votre goût, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ?
« il est sex / elle est bonne. » « hé madame ! avec tes yeux de biche, j'ai envie de t'appeler Bambi ! » « il / elle ressemble à mon père / ma mère. »

→ votre moitié vous dit je t'aime pour la première fois, quelle est votre réaction ?
je lui montre la sortie. je me mets à pleurer et je la demande en mariage. j'explose de rire.

→ vous avez passé la nuit en très charmate compagnie et vous vous réveillez à ses côtés.
je le / la fous dehors vite fait sans même lui laisser le temps de se rhabiller. je le / la regarde dormir. après tout, il / elle est trop mignon / ne comme ça. je lui vole ses sous-vêtements pour qu'il / elle passe quelques minutes de plus avec moi.

→ vous venez de vous faire plaquer, comment réagissez-vous ?
impossible, je le fais toujours avant. je pleure toutes les larmes de mon corps. j'appelle ma mère pour lui dire de préparer ses fameux cookies "spécial chagrin".

→ pour vous, les contes de fée, ça représente quoi ?
je préfère les adaptations où le prince a piqué ses fringues à la princesse. la vie parfaite. en plus, les oiseaux font le ménage. la seule personne qui a le droit de m'en lire, c'est ma mère, avant que j'aille me coucher.

PSEUDO/PRÉNOM ▽ chamaalows/jenny. ÂGE ▽ seize ans, l'âge de rébellion   SEXE ▽ 'ya pas de sexe chez les bisounours    PLANÈTE/PAYS/RÉGION ▽ douce france. LES LICORNES, TU AIMES ? ▽ madame rowling dit qu'elles aiment que les filles et moi j'aime pas les gens sexistes comme ça alors tuons-les tous    T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ▽ c'est débile les pandas   TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ▽ bazzart   ON EST BAISABLE OU PAS ? ▽ VOOOUUUI. UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ▽ non, vous êtes trop parfaits    UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ▽ j'ai plus de fric alors c'est vous qui ramenez les capottes, eukay   

Code:

<pris>LUCY HALE ɷ</pris> fiona st-mars

+ on a quatorze ans.

TEDDYYYYY ! La petite chose qui crie là, c'est Louise St-Mars. Elle adore crier, sauter dans tous les sens en mode kangourou de la jungle. C'est le genre à se faire remarquer dans les couloirs du collège même quand elle se la ferme (ce qui arrive très peu souvent). Toujours à mitrailler tout le monde avec son monstrueux appareil photo - j'vous jure, il fait sa tête - et imbattable en close-combat, Louise est une vraie tigresse. Mais avant toutes ces choses, Louise, c'est ma jumelle. La moitié de mon cœur, mon reflet parfait, l'unique personne au monde à qui je pourrais absolument tout confier. C'est qui cette nana qui le colle là ? Barbie peroxydée version j'suis-trop-conne, bonjour. T'as vu comment elle lui lèche le cul ? Je secoue la tête et lève les yeux au ciel comme si cela me dépassait. On s'avance vers Teddy qui nous avait déjà repéré après le cri de Louise. Étrangement, je sens une légère vague de désapprobation émanée de sa personne. Mes lèvres s'étirent en un immense sourire et je sens ma sœur trépigner à côté de moi. De sa voix la plus innocente, elle dit Enchantée de te rencontrer, on est les petites sœurs de Théodore. Blondie pousse un petit cri proche de l'animalité et me pince les joues comme le faisait autrefois ma grand-mère. Trop mignoooones ! Elles sont trop, trop chou ! Oh. My. God. J'ouvre grand les yeux et retiens une grimace de douleur. Louise, à côté de moi, fait semblant de vomir et je vois mon frère froncer les sourcils. Teddy est notre grand-frère, de quatre ans notre aîné. Il vient de sortir du lycée et se retrouve un peu perdu dans la vie, d'où son attirance pour les poupées gonflables. Il a été adopté par mes parents peu après sa naissance, à l'époque où ils vivaient encore à Paris. Une personne a dit un jour qu'il n'était pas notre vrai frère. On a jamais retrouvé son corps. Et si vous rentrez à la maison, hein ? Teddy se prend pour notre grand-frère super-responsable et super-protecteur, des fois. Celui qui mène la barque, vous voyez ? Il est jeune, on lui pardonne. On en revient, justement. Ta copine nous saoulait trop à nous demander toutes les trente secondes où t'étais. Mine perplexe de Barbie. Le temps que ça monte au cerveau, on a pas fini.  Et t'as oublié les médocs contre ton dysfonctionnement érectile. Maman arrêtait pas de gueuler de méchants mots contre toi, j'te jure, ça faisait peur. La confusion se lit sur le visage de la fille, c'est pourquoi je me sens dans le devoir de l'éclaircir. Impuissance masculine. Je secoue la tête en direction des bijoux de mon frère. Là, elle a compris, tiens. Blondie fait un pas en arrière et crie des excuses sans queue, ni tête à mon frère avant de partir à grandes enjambées sur ses échasses de deux mètres quarante. Ravie de t'avoir connu ! lui crie Louise, à moitié hilare. Vous... Teddy serre le poing, fumant de rage. Puis, il soupire et abandonne. De toute manière, il n'y tenait pas vraiment à cette fille. J'adore quand t'emploies des mots compliqués comme ça, Nana. Je pouffe de rire. Dysfonctionnement érectile. N'importe quoi. Teddy m’ébouriffe les cheveux mais je le vois sourire et cela n'aurait pas pu me faire plus plaisir.

+ on a quinze ans.

T'inquiètes pas, c'est pas ta faute. C'est qu'un gros con, il te mérite pas, sérieux. J'entends ma sœur renifler bruyamment de l'autre côté de la ligne. Elle va s'en remettre, je ne connais personne de plus fort que Louise. Je dois te laisser, j'ai cours ma Louloute. Bye. Je raccroche et monte rapidement les marches qui mènent à la salle de danse du lycée. Heureusement que je me suis déjà préparé à la maison ou je serais encore plus en retard. Chignon serré, chaussons enfilés, tout est prêt. Les filles s'échauffent déjà lorsque j'entre dans la salle aux gigantesques miroirs. Je fais de la danse classique depuis toute petite et l'odeur d'une salle de danse m'apporte toujours un immense calme. Madame Thomas me lance un de ses regards qui font froid dans le dos. Vous êtes en retard, miss St-Mars. J'entend un rire sarcastique du côté du piano. Un garçon à peine plus vieux que moi se tient accoudé à celui-ci, nous regardant d'un air narquois. Je plisse les yeux. C'est qui celui-là, encore ? Excusez-moi, madame, cela ne se reproduira plus. Elle me fait signe de rejoindre les autres filles et le reste de la séance se déroule tranquillement. Connor, va te mettre au piano, s'il te plaît. Il fait un salut militaire que Madame Thomas ne relève étrangement pas, et place ses mains sur les touches. Il est doué. Si ce n'était son insupportable expression cynique, il serait tout à fait à mon goût. La chorégraphie s'enchaîne et je le vois adresser des clins d’œil aux filles qui passent un peu trop près de lui. Elles pouffent et gloussent de rire, un véritable carnage. La prof' tape trois fois dans ses mains, les lèvres pincés et annonce que la séance touche à sa main. Connor, j'aurais deux mots à te dire. Puis, elle sort de la classe suivit du brouhaha des conversations tandis que les filles l'imitent vers la sortie. Hé toi ! Le dénommé Connor s'approche de moi, le sourire en coin. Je me prépare au pire. Tu t'appelles Fiona, c'est ça ? Je hoche la tête et m'apprête à m'en aller quand il me barre la route. La malice fait littéralement pétiller ses yeux. Genre, comme la princesse ? Cherche pas, mec, t'es pas drôle. Qu'est ce que tu veux ? J'suis Connor, continue-t-il sans faire attention à moi. Le neveu du sergent Thomas. Qu'est ce que tu veux ? Il continue à me regarder, sans répondre. Je lui lance un regard vide de toute expression ce qui ne fait qu'accentuer son sourire. C'est quoi ton numéro ? Je plisse les yeux. Salut. Sa tête m'énerve, c'est plus fort que moi. Je le contourne et m'en vais, son rire si particulier derrière moi.

+ on a seize ans.

Pourquoi t'es pas venu ? je crie. Les trois autres garçons sursautent mais Connor reste de marbre, les yeux toujours rivés sur l'écran de télévision, manette en main. C'est mon meilleur ami, je connais cette expression sur son visage. Il couve quelque chose mais veut garder l'effet de suspens jusqu'au bout. Mon irritabilité s'atténue légèrement, soulagée de voir qu'il n'est pas malade. Cette chochotte supporte très mal la douleur, toujours à se plaindre et à vouloir qu'on reste près de lui. Je suis presque sûr qu'il le fait exprès la plupart du temps mais, faute de preuve, je me tais et entre dans son jeu. Pourquoi t'as loupé le cours de danse ? je répète. Ses potes ricanent sans toutefois arrêter de jouer comme des dératés. Connor avait été embarqué l'année dernière par sa tante lorsque celle-ci avait eu besoin d'un pianiste. On ne peut pas dire que cela lui plaisait et sûrement aurait-il déjà disparu de la circulation si Madame Thomas ne le payait pas. Et s'il n'y avait pas eu toutes ses jolies filles en justaucorps se trémoussant devant lui. Evidemment. Je dois y être aussi pour quelque chose étant donné notre considérable rapprochement. Aujourd'hui, je me vois très mal vivre sans lui. Relax, princesse. J'suis pas venu parce que ça me saoulait. Le classique pour gamines en tutu me branche plus trop, tu vois. Je lève les sourcils du style "tu me prends pour une conne ?" C'est la fin de l'année, aussi, donc autant arrêter maintenant. Avant que je me barre définitivement du lycée. On est en octobre, la fin de l'année, c'est dans deux mois, crétin. Ses yeux glissent vers moi et je le vois esquisser un mince sourire espiègle à la vue de mon expression. Eeeeeeet aussi parce que nous avons notre premier concert dans une semaine et qu'il y aura mille personnes et qu'on doit s'y mettre à fond, je ne veux pas me louper, t'vois, parce que voilà, et... Je lâche mon sac de sport qui atterrit lourdement sur le sol avant de me jeter dans ses bras. Je le serre à l'en étouffer, sautant sur place en mode Louise St-Mars. Il rit et essaye de se dégager. Tu vas m'tuer, arrête ! Je m'écarte, au comble de l'excitation. Son premier concert, j'y crois pas. Et cette banane ne m'avait rien dit. C'est... C'est... Je ris, faute de trouver mes mots. Il essayait de se contenir mais la fierté se lisait sur son visage. On aurait dit un gosse de cinq ans à Noël. On va tout déchirer ! dit l'un des membres de la bande, en tapant dans la main de son voisin. Après un rapide coup d’œil à mon téléphone, je m'aperçois qu'il est temps pour moi de partir. Je dois y aller. Tu m'appelles, ok ? Il hoche la tête et je me dirige vers la sortie en vitesse. Putain, les gars, vous auriez pu mettre sur pause, quoi !