NOM ▽ Teagan est le nom de famille de mon père. j'aurais pas pû en avoir un autre. bah oui quand on est né dans une famille comme la mienne, on s'appelle Teagan et c'est tout. PRÉNOMS ▽ Sarina était le choix de mes parents. cependant, ça n'a pas duré longtemps. très vite, Slade-Plùm est devenue mon prénom. je ne voulais pas être comme tout le monde. SURNOM(S) ▽ tout dépendra de la personne. la plupart du temps, on m'appelle Slade. mais certaines personnes me donnent un surnom qui n'appartient à qu'eux. ÂGE ▽ je viens de souffler mes vingt-huit bougies. DATE DE NAISSANCE ▽ le vingt-cinq décembre. LIEU DE NAISSANCE ▽ Christchurchi ORIGINES ▽ Néo-Zélandaise avec une pointe de sang anglais. NATIONALITÉ ▽ Néo-Zélandaise ORIENTATION SEXUELLE ▽ hétérosexuelle à cent pour cent. STATUT SOCIAL ▽ ce que j'ai me suffit. je ne suis pas une grosse dépensière donc tout va bien. STATUT CIVIL ▽ oui, j'avoue, je suis célibataire.  cependant, je crois bien que je suis amoureuse. MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ soigneur dans un zoo. AVATAR ▽ emilia clarke CRÉDITS ▽ tumblr

QUALITÉS ▽ douce. sensible. attachante. loyale. drôle. sportive.
DÉFAUTS ▽ jalouse. maladroite. imprudente. gourmande. franche. bordélique.

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→ en soirée, quand vous trouvez quelqu'un à votre goût, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ?
« il est sex / elle est bonne. » « hé madame ! avec tes yeux de biche, j'ai envie de t'appeler Bambi ! » « il / elle ressemble à mon père / ma mère. »

→ votre moitié vous dit je t'aime pour la première fois, quelle est votre réaction ?
je lui montre la sortie. je me mets à pleurer et je la demande en mariage. j'explose de rire.

→ vous avez passé la nuit en très charmante compagnie et vous vous réveillez à ses côtés.
je le / la fous dehors vite fait sans même lui laisser le temps de se rhabiller. je le / la regarde dormir. après tout, il / elle est trop mignon / ne comme ça. je lui vole ses sous-vêtements pour qu'il / elle passe quelques minutes de plus avec moi.

→ vous venez de vous faire plaquer, comment réagissez-vous ?
impossible, je le fais toujours avant. je pleure toutes les larmes de mon corps. j'appelle ma mère pour lui dire de préparer ses fameux cookies "spécial chagrin".

→ pour vous, les contes de fée, ça représente quoi ?
je préfère les adaptations où le prince a piqué ses fringues à la princesse. la vie parfaite. en plus, les oiseaux font le ménage. la seule personne qui a le droit de m'en lire, c'est ma mère, avant que j'aille me coucher.

PSEUDO/PRÉNOM ▽ Elodie ÂGE ▽ plus de dix-huit, moins de trente    SEXE ▽ F PLANÈTE/PAYS/RÉGION ▽ planète mars. je sais, c'est très loin. LES LICORNES, TU AIMES ? ▽ si elles sont roses oui. sinon non. T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ▽ oh que oui, c'est tellement mignon les pandas. TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ▽ facebook il me semble. ON EST BAISABLE OU PAS ? ▽ carrément. UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ▽ aucune. UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ▽   

Code:

<pris>EMILIA CLARKE ɷ</pris> s. slade-plùm teagan

ce n'était pas un temps glorieux. la pluie cognait contre les fenêtres de ma chambre. monocorde et endormant, sur mon lit, j'attendais que Declan rentre de sa sortie secrète. il avait voulu m'emmener avec lui, cependant j'avais été raisonnable. en fin de compte, j'aurais mieux fait. au moins, je ne serais pas entrain de tourner dans mon lit en me faisant du soucis. Declan est tête en l'air et pas raisonnable du tout. il a toujours besoin de quelqu'un pour le remettre dans le bon chemin. chose que je fais. en même temps, étant sa jumelle je fais partit des rares personnes qui le connaissent par cœur. les minutes passaient. les heures passaient. si maman ou papa l'apprenait, ça allait être des éclats de voix. avec des parents comme les nôtres, pas question de faire la fête ou de faire n'importe quoi. je m'apprêtais à aller voir maman. il était cinq heures du soir et pas de nouvelles. si on avait au moins pû avoir un portable, j'aurais pû avoir des nouvelles. de la lumière passa sous ma porte, je me cachais sous les draps après avoir fermer ma fenêtre. le petit tour de vérification comme j'aimais l'appeler. le lit de Declan était parfaitement mise en place pour faire croire qu'il dormait. la porte s'ouvrit seulement ce ne fut pas avec douceur. « Slade habilles-toi, c'est ton frère.» je n'aimais pas la façon dont elle avait prononcer cette phrase. je me levais et enfilais la première chose qui me tombait sous la main. je descendais les escaliers à toute vitesse. maman et papa étaient devant la porte d'entrée. « qu'est-ce qu'il y a ? » j'aurais pensé que Declan s'était fait pincé sur le gazon. et comme nos parents nous connaissent sur le bout des doigts, ils savent qu'on ne fait rien l'un sans l'autre. « ton frère est à l'hôpital. ils m'ont dit qu'ils voulaient te voir. » Declan a l'hôpital. qu'est-ce qui lui était arrivé ? c'était déjà une bonne chose d'entendre qu'il voulait me voir. cela voulait dire qu'il était vivant et qu'il pouvait parler. les minutes furent longues, trop longues. je regardais par la fenêtre de la voiture. voilà pourquoi je déteste la pluie parce que quand il pleut, il arrive toujours des choses malheureuses. maman n'aurait pas hésité à me dire que c'était les larmes du seigneur. qu'il aille se faire foutre. on va à l'église tous les dimanches, on suit la Bible dans les moindres détails. et voilà comment on est remercié. pour ma part, je ne crois pas à ce qu'elle veut nous enseigner. je ne lui dis rien. cependant, je pense que c'est des foutaises et que des prières ne guériront pas la faim dans le monde. dès que la voiture fut arrêter, je marchais - non je courrais- droit vers l'hôpital. instinctivement, j'ai demandé la chambre de frère. quand je repense à cette journée. je me souviens même plus de ce moment. je poussais la bonne chambre et je sautais dans les bras de mon frère en le serrant de toutes mes forces. il m'avait tellement peur. « tu arrêtes tes conneries. j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose de très grave. » il me souria. il me souria de cette façon qu'il veut réconfortante. mais je lisais dans ses yeux. je lisais que quelque chose n'allait pas.   « je t'interdis de me mentir. qu''est-ce qu'il y a ? » lui demandais-je le regardant droit dans les yeux. nos parents n'étaient pas encore là. le médecin avait sûrement voulu leur parler. la porte de la chambre s'ouvrit. je ne fis même  pas attention, trop préoccupé par attendre que Declan me réponde. il semblait chercher les mots. il semblait savoir de quelle façon, il allait pouvoir m'annoncer ce qu'il y avait. je sentis une main se poser sur mon épaule. c'était celle de papa. « ton frère a un cancer. » la voix de maman, à l'habitude si douce, parut me déchirer les tympans. une voix diabolique. elle était brute. non elle n'avait pas pris de gants. en même temps, j'avais demandé qu'on le fasse pas. et pourtant, j'aurais aimé la douceur. la bombe était lâchée. je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. normalement, il y a des signes, il y a des choses. Declan allait bien. « pourquoi ? POURQUOI ? » criais-je. ce n'était pas vraiment une question. c'était une façon de crier à ce p* de dieu que mes parents aiment tant. pourquoi avoir choisi notre famille. « Slade, calmes-toi s'il te plait. tout va bien se passer. tu ne dois pas t'inquiéter.» sa voix à lui était réconfortante. pourtant, je n'arrivais pas à être calme. il est la moitié de moi. il est mon cœur. sans lui, je ne peux pas vivre. je ne peux pas. il est tout ce que j'ai besoin. « comment tu peux dire une telle chose ? ce n'est pas banal, ce n'est pas simple. » je me dégageais de l'étreinte de Declan pour sortir de la chambre. une fois dans le couloir, je frappais contre le mur puis je me laissais tomber sur le sol froid les larmes dégoulinant sur mes joues.

il n'avait fallut que six mois pour cet enfoiré de cancer me prenne mon frère. six mois où j'ai été continuellement près de lui. jour et nuit. je cherchais des remèdes, des solutions... je ne voulais pas perdre espoir. je ne voulais pas me dire que j'allais me perdre. jusqu'au bout, j'ai tout fait pour ne pas croire les médecins, pour dire que Declan irait mieux, qu'il reprendrait du poil de la bête. il était de plus en plus blanc. il ne mangeait pratiquement plus. ne tenait plus debout. j'ai vu la vie s'en aller de son corps. je tenais sa main quand il est partit. certains diront que ce n'était pas la meilleure chose. ce jour-là, j'ai perdue une moitié de moi. une moitié qui s'est perdu dans l'océan de la vie. mais ça était le début de ma descente aux enfers. j'ai perdu la notion de la vie. j'ai perdu la notion du danger. j'ai commencé à boire, à faire la fête, à ne plus aller en cours à coucher avec n'importe qui. j'étais une épave. le diable c'était emparé de mon corps selon mes parents. j'avais le droit à des heures au confessionnal. lave-toi de tes péchés, petite. je n'en avais que faire de leurs maudites règles, de leurs maudites messes et de leur maudite église. qu'est-ce que ça avait apporté de bon ? rien. les prières quotidiennes n'avaient pas sauvés Declan. sur les marches tranquillement assise une cigarette entre les lèvres, j'avais réussi à m'échapper de l'église sans que mes parents ou mes frères et sœurs puissent me voir. Joanne arrivait droit devant moi. un sourire se dessina sur mon visage.   « j'aurais dû parier que tu étais ici.» « en même temps, tu veux que je sois où  un dimanche matin. » obligation chrétienne oblige même si je n'aime pas ça. c'est pour la famille. il prit place à côté de moi après avoir retirer la cigarette. je fis une grimace. pourtant quand c'était lui qui faisait quelque chose, je pouvais pas râler. on se connait depuis toujours. en même temps, il n'aurait pas pû en être autrement puisque nos parents sont les meilleurs du monde. je devrais dire 'était' puisque la famille de Joanne ne vienne plus à la maison et inversement. je dois dire que j'ai pas bien compris cependant ça m'empêche pas de voir Joanne. de toute façon, personne ne m'interdira de le voir.   « je peux savoir ce qui se passe Slade ? » je savais de quoi il parlait. il parlait de mon changement de comportement. un changement qui se voyait très bien. passer de la demoiselle gentille et souriante à celle qui fait tout et n'importe quoi avec un sourire en moins. j'ai un trou dans la poitrine. je souffre. c'est la seule solution que j'ai trouvé. ça me permet d'éviter d'y penser, ça permet de fuir la douleur. ça me permet de me sentir mieux. « rien. je vais très bien. » même à lui, je n'arrivais pas à parler. pourtant je lui disais tout. il savait chaque chose qui se passait dans ma tête ou dans ma cœur. je mentais et il allait sûrement s'en rendre compte. j'étais idiote de croire que je pouvais lui mentir si facilement. « maintenant ça suffit. j'ai pas envie de te voir te détruire à petit feu.» je regardais le ciel. je faisais comme si je l'entendais pas. il posa les deux mains de chaque côté de mon visage. « frappes-moi, si ça te fait du bien mais dis-moi quelques chose.» je retirais violement ses mains de mon visage. je le repoussais et en venait à le frapper de mes poings sur son torse. je ne frappais pas fort mais je frappais. encore et encore. puis je m'écroulais contre lui. je laissais le chagrin sortir, je laissais les larmes se perdre sur mon visage. « je suis là, Slade.» il me serra dans ses bras.   « j'y arrive pas, Jo. j'arrive pas à faire mon deuil. je ne veux pas qu'il parte. je ne veux pas oublier son regard, je ne veux pas oublier son parfum. j'ai tellement peur que ça ne soit plus rien pour moi. je sais bien que l'alcool, que la drogue ne vont pas le ramener. cependant, j'avais l'impression qu'il était avec moi.  » je commençais à sécher les larmes avec le revers de ma main. « il ne voudrait pas me voir comme ça. il m'engueulerait même. j'ai fait n'importe quoi et je le sais. » j'attrapais la main de Joanne que je serais fort. « je vais sortir de là et faire en sorte qu'il soit fière de moi. » Joanne a toujours eu ce don de me faire aller mieux. chaque fois que ça n'allait pas, il me prenait dans ses bras et trouver les mots justes. il savait me redonner le sourire. ce fut le début de mon renouveau. ce fut le début de la nouvelle Slade. je voulais faire de grandes choses. je voulais avoir un avenir heureux, je voulais faire honneur à mon frère. il avait toujours vu de grandes choses en moi, je me devais d'être comme il me voyait.

c'était un rendez-vous ordinaire. tous les trois mois, les médecins voulaient que je passe un examen afin de voir ma santé. ils ne voulaient pas qu'il arrive quelque chose comme Declan. ça faisait plus de dix ans que je le faisais. je prenais cette journée et je connaissais chaque examen par cœur. au début, je trouvais ça pénible. cependant, au fil du temps, j'ai vraiment prit conscience que c'était pour le bien. que je voulais continuer à vivre, que je voulais encore être près de Joanne mais aussi de son fils. je me sentais bien avec les deux hommes. ce n'est pas mon enfant cependant c'est tout comme. je le vois grandir un peu plus chaque jour et je m'attache toujours encore un peu plus. et je dois dire que c'est la même chose avec Joanne. je ne peux pas dire si on est ensemble. cependant, je tiens à lui bien plus que de l'amitié. c'est quelque chose de bien plus fort. quelque chose qu'on ne peut pas expliquer. mon médecin m'invita à aller dans son bureau. je rentrais et m'installais dans le fauteuil. il allait me donner mes résultats et me dire si tout allait bien. pour moi, tout allait bien. parfois, je pense que Declan a caché certaines choses. des mals de tête, des vomissements... il a dû les avoir mais à fait en sorte que je m'en rende pas compte. je croisais mes mains sur mes jambes. le médecin ouvrait mon dossier. il le regardait quelques secondes. « Mademoiselle Teagan sont parfaits.» j'aimais entendre cette phrase. je pouvais ainsi rentrer tranquillement chez moi. j'attrapais mon sac et me levait pour enfiler ma veste. il se racla la gorge. je repris place le regardant. « cependant, il y a quelque chose que vous devez savoir.» si mes résultats étaient parfaits, il n'allait pas me dire quelque chose de catastrophiques. enceinte ? non quand même pas. je pense. non je pouvais pas être enceinte de Joanne, pas maintenant alors qu'on commençait à prendre un autre chemin. ça ne serait vraiment pas le bon moment. « j'ai un problème ? » demandais-je. avec tous les tests qu'il avait fait, il pouvait m'annoncer tout et n'importe quoi. « je suis désolé. vos résultats montrent que vous êtes stérile. » bam ! une claque en plein visage. moi qui pensait que c'était parce que j'étais enceinte et bien non. il m'annonçait tout le contraire. je ne pourrais jamais tomber enceinte. je ne pourrais jamais être mère. je n'arrivais pas à y croire. j'adore les enfants. je me suis faite une image de futur où je serais maman, où je porterais la vie en moi. et là, mon rêve s'évanouie. j'ai mal à la tête, j'ai chaud. je me sens pas très bien. mon médecin se lève et me tend un verre d'eau. je trempes mes lèvres dans le liquide froid. « ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être mère. il est existe des traitements, des solutions. » je ne peux pas dire que c'était d'un grand réconfort. je sais pertinemment que certaines choses ne marchent pas. des traitements qui ne feront rien. et la solution, je paris qu'il parle d'adoption. je ne veux pas en entendre plus. j'ai besoin de prendre l'air. j'ai besoin de sortir de cet hôpital. « merci. »je ne perdis pas une seconde. j'enfilais ma veste, j'attrapais mon sac. j'ouvrais la porte. « Mademoiselle Teagan.» ce n'était qu'un murmure que j'entendais du couloir. il voulait certainement que je ne parte pas comme ça. je m'en foutais. je ne pouvais pas rester une seconde de plus dans cet endroit. cet endroit que je déteste vraiment plus que tout. l'endroit où j'avais perdu mon frère et celui où j'apprenais que j'étais stérile. je courais pour sortir de l'endroit. une fois dehors je laissais le vent venir me heurter le visage. j'avais besoin de cette fraîcheur. j'essayais de me retenir de pleurer. cependant, je n'y arrivais pas. je marchais d'un pas rapide, les yeux rougis. sur le trottoir, les gens me jugeaient. ça m'était égal, il pouvait bien penser ce qu'il voulait. je tournais la tête et voyait une boutique de vêtements d'enfants. tout pour remuer le couteau dans la plaie. je poussais la porte de l'endroit et j'achetais un sac entier de vêtements. je venais de faire une folie. le seul endroit où je serais bien, c'était sur la tombe de mon frère. je m'approchais de la pierre tombale pour faire le contour des lettres avec mes doigts puis je m'installais dans l'herbe. « tu ne le croiras pas, j'ai acheté des vêtements de bébé alors que j'en ai pas. si tu étais là, tu me dirais que je fais n'importe quoi. seulement, je suis stérile Declan. je ne pourrais jamais avoir d'enfants. je ne serais jamais mère. » je laissais les paroles se perdre dans le vent. j'aimais venir ici et lui parlait. je venais au moins une fois par jour. je pouvais passer des heures à lui raconter tout et n'importe quoi. pour moi, de cet manière, il est encore là. et inconsciemment, j''espère qu'il m'écoute....