Ce matin, j’ai réveillé mon fils de bonne heure. Pour une petite promenade enfin plutôt une petite randonnée entre hommes. J’avais comme l’impression qu’il en avait besoin c’est dernier temps. Slade est toujours au petit soin pour lui, la jeune femme partage notre vie à temps plein. Et parfois, même s’il pense que je ne le remarque pas ou que je ne l’entends pas la nuit, je sais qu’il vit mal que sa mère ne soit pas avec lui. D’ailleurs, Marley étant de retour en ville, je vais devoir lui parler une nouvelle fois de sa mère mais, d’une manière un peu plus… enfin je ne vais pas lui cacher le retour de Marley. Il doit savoir qu’elle est présente en ville, s’il veut la voir, je ne peux pas lui refuser… Une fois arrivée vers le sentier de randonné, je descendis et pris mon sac à dos. Nous allons bien marcher et surement beaucoup rigoler pendant cette petite journée entre homme. Étant en repos pendant plusieurs jours, j’en profite un maximum pour passer du temps avec mon fils. Quoi de plus normal pour un père ? Donc nous nous aventurons dans les bois de la colline. Je sais qu’une fois arrivée en haut, mon fils sera émerveiller par la vue que l’on aura de la ville. « Alors petit monstre ! Tu ne m’as toujours pas dit si tu avais une chérie ! » Dis je avec un petit ton taquin. J’aime bien l’embêter avec ce sujet. J’adore ces petites grimaces.

J’étais tranquillement en train de dormir lorsque je sentis quelque chose sur mon lit puis sur ma joue. J’ouvris un œil puis le deuxième et je reconnus mon papou d’amour. J’étais rapidement venu lui sauter dans les bras pour le câlin du matin avant de me lever. Mon papa avait prévu quelque chose de fort intéressant pour moi, une petite balade dans les bois. J’avais hâte, c’était pour cette raison aussi que je m’étais levé de si bonne humeur. J’avais pris un petit déjeuner de champion, des pancakes avec des fraises et un bon chocolat chaud. Il fallait manger sinon je n’arriverais pas à grimper jusqu’au haut de la montagne. Après ce bon déjeuner, hop direction la salle de bain pour une douche rapide. Papa était là pour superviser les opérations des fois que j’oublie un endroit à laver. Et hop me voilà sec et habillé et prêt pour aller gambader. Joanne m’avait fait mes lacets et j’avais mis mon manteau. J’étais excité et je ne tenais pas dans mon siège auto. J’avais hâte qu’on arrive pour prendre l’air. Papa n’avait pas mis longtemps avait de se garer pour sortir nos sac à dos. J’étais petit mais quand même. Je voulais porter quelque chose. Et nous voilà à présent partis. J’avais hâte d’arriver en haut pour voir ce qu’il y avait là-bas. J’étais silencieux pour une fois mais il y avait tellement de belles choses à voir. Papou ne mit pas longtemps avant d’ouvrir la bouche pour recommencer avec cette histoire de chérie. Il me faisait rire avec ça. « - Roh mais papa ! Je t’ai déjà dit que j’avais pas d’amoureuse, c’est nul les amoureuses ! Les filles ça pleurent tout le temps et ça joue pas au foot. Alors j’en ai pas. » Non mais c’est vrai, c’est nul les filles… Je suis bien tout seul.