NOM ▽ Undòmel est, à la base, le surnom elfique d'Arwen dans la célèbre trilogie du Seigneur des Anneaux. Évidemment, vous l'aurez deviner ce n'est pas le vrai nom de famille de la belle. En fait, elle ce nomme Kdjendki Van der Vel qui est un prénom typiquement Néo-Zélandais. Les parents de la belle, vous l'aurez compris, étaient des amateurs de la célèbre trilogie et on payer des droits afin de changer le nom de famille de leur fille. Étrange, n'est-ce pas ? Toutefois, rassurez-vous, Undòmiel a un rapport indirecte avec la jeune femme. En effet, le surnom elfique de Arwen veux dire « Étoile du soir » en quenya une langue inventé pour les besoins de la trilogie. Arwen est effectivement née par une nuit magnifique, une nuit parsemée d'étoile filante.  Si vous croyez avoir tout vu … Attendez de voir la suite.   PRÉNOMS ▽ Arwen, oui à la naissance, les parents de la jeune femme ont décidé de la nommée comme l'élégante et majestueuse elf Arwen dans les films. C'est un prénom qui signifie « jeune fille noble » en sindarin qui est aussi un langue elfique basé sur les films. SURNOM(S) ▽ Arwen n'a pas vraiment de surnom. Puisqu'elle possède un nom plutôt court, il est difficile de vouloir le raccourcis davantage. Toutefois, ces parents aimaient bien l'apellée Undòmiel, tout simplement. ÂGE ▽ Vingt-trois ans. DATE DE NAISSANCE ▽ 7 Juillet. LIEU DE NAISSANCE ▽ Berlin. ORIGINES ▽ Néo-Zélandaise/Allemande. NATIONALITÉ ▽ Néo-Zélandaise ORIENTATION SEXUELLE ▽ Hétérosexuelle. STATUT SOCIAL ▽ Fraîchement célibataire. STATUT CIVIL ▽ Aisée. Son père (Luke) est propriétaire/directeur de la plus grande industrie en fabrication d'armement militaire. Sa mère (Leyna) travail aussi dans l'industrie comme bras droit c'est-à-dire femme à tout faire. Leyna s'occupe des interviews d'embauche, de la paperasse, des rendez-vous d'affaire de son mari. Elle sert de co-directrice, de secrétaire et de femme de ménage à l'occasion. Bref, l'industrie aurait du mal à ce passer d'elle … Arwen travail aussi à temps partiel dans l'industrie, elle deviendra éventuellement la co-directrice puis la propriétaire. MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ Co-Propriétaire d'un entreprise de fabrication d'armement militaire. Fashionista à temps plein. AVATAR ▽ Candice Swanpoel CRÉDITS ▽ écrire ici

QUALITÉS ▽ Attachante – Douce – Gentille – Altruiste – Déterminée.
DÉFAUTS ▽ Naïve – Têtue – Protectrice – Jalouse – Perfectionniste.

(pour cocher une case, ajouter checked après value="a" )
→ en soirée, quand vous trouvez quelqu'un à votre goût, quelle est la première chose à laquelle vous pensez ?
« il est sex / elle est bonne. » « hé madame ! avec tes yeux de biche, j'ai envie de t'appeler Bambi ! » « il / elle ressemble à mon père / ma mère. »

→ votre moitié vous dit je t'aime pour la première fois, quelle est votre réaction ?
je lui montre la sortie. je me mets à pleurer et je la demande en mariage. j'explose de rire.

→ vous avez passé la nuit en très charmate compagnie et vous vous réveillez à ses côtés.
je le / la fous dehors vite fait sans même lui laisser le temps de se rhabiller. je le / la regarde dormir. après tout, il / elle est trop mignon / ne comme ça. je lui vole ses sous-vêtements pour qu'il / elle passe quelques minutes de plus avec moi.

→ vous venez de vous faire plaquer, comment réagissez-vous ?
impossible, je le fais toujours avant. je pleure toutes les larmes de mon corps. j'appelle ma mère pour lui dire de préparer ses fameux cookies "spécial chagrin".

→ pour vous, les contes de fée, ça représente quoi ?
je préfère les adaptations où le prince a piqué ses fringues à la princesse. la vie parfaite. en plus, les oiseaux font le ménage. la seule personne qui a le droit de m'en lire, c'est ma mère, avant que j'aille me coucher.

PSEUDO/PRÉNOM ▽ EiffelRocket. ÂGE ▽ 21 ans SEXE ▽ Femme. PLANÈTE/PAYS/RÉGION ▽ Terre, Canada, Québec LES LICORNES, TU AIMES ? ▽    T'AS PAS ENVIE D'ÊTRE UN PANDA, TOI ? ▽ Ohhh oui!    TU NOUS AS CONNU COMMENT ? ▽ Via Bazzart ON EST BAISABLE OU PAS ? ▽ Ohhh oui!    UNE PROPOSITION OU SUGGESTION A NOUS FAIRE ? ▽ Rien pour le moment. UN DERNIER TRUC A DIRE POUR TA DÉFENSE ? ▽ GYPSY WATER!!!!

Code:

<pris>CANDICE SWANPOEL ɷ</pris> arwen b. undòmiel

7 Décembre 2007

Je m'apelle Arwen Kdjendki Van der Vel  , j'ai seize ans. Avant j'habitais à Berlin, mais maintenant j'habite à Christchurch . Comment je suis arrivée là ? C'est une longue histoire, mais maintenant que j'y suis, je compte bien en profiter.

Avant ma mère était ma meilleure amie, littéralement, nous faisons tout ensemble. Mais plus maintenant. D'ailleurs, je ne l'appelle même plus « maman ». On s'est disputées, il y a deux semaines, après ça, je ne pouvais plus la considérer comme une maman  juste comme la personne qui m'a donné la vie, ma mère biologique. Mais, avant ça, c'étais vraiment ma meilleure amie.

Mon père est mort d'une crise cardiaque quand j'avais cinq ans. Je me souviens encore un petit peu de lui. Je me souviens qu'il riait beaucoup et ma mère aussi riait beaucoup quand il était là.

Avant, j'habitait à côté de chez mon oncle Henry et tante Marvis. Ce ne sont pas vraiment mon oncle et ma tante, mais je les appelle comme ça parce qu'ils me connaissaient depuis des millions d'années, et ils connaissaient mon père. Ils sont morts tous les deux cette année. Oncle Henry d'une crise cardiaque aussi, et puis, une semaine plus tard tante Marvis est morte. J'ai entendu ma mère demander au docteur si elle était morte d'avoir eu le coeur brisé et il a dit oui. J'étais terriblement triste quand ils sont morts, et puis c'est allé de pire et pire à la maison, surtout à cause de nouveau copain de ma mère, alors j'ai dû partir.

Je n'ai pas emporté grand chose avec moi, j'ai pris le sac vert qu'oncle Henry m'avait donné quand j'avais neuf ans. Il était dans l'armée, c'était l'un de ses biesn les plus précieux, et il me l'a donné. J'ai pris quelques vêtements, mais pas tellement. J'ai pris mon chapelet rouge que taante Mavis m'avait donné, mon livret de caisse d'épargne, et dans l'un des albums photo dans le tirroir de l'armoire, j'ai pris une petite photo de mon père, ma mère et moi. C'est ma photo préféré de nous trois. On est devant la maison , je dois avoit deux ans, je porte un manteau en velours côtelé avec une capuche bordée de fourrure, un collant bleu et des chaussures noires qui brillent. J'ai un chapeau blanc et des mouffles blanches. Je tiens la main de mère. Elle, elle porte un manteau en fausse fourrure à motif léopard noir et blanc avec une visière noire. Je m'accroche aussi à la main de mon père. Il porte un costume et un grand manteau noir aussi. On sourit tous à l'appareil mais, si on regarde bien, on voit que mes parents se regardent du coin de l'oeil, et se sourient. Ils sont amoureux. C'est ça l'amour. J'ai toujours pensé que c'était ça, l'amour. Pas ce qu'il y a entre ma mère et son nouveau copain.

Moi je n'ai pas de copain en ce moment. J'en avais un, Peter, et je l'aimais vraiment trop, trop, trop. On a même fait l'amour. J'adorais toute sa famille et je pouvais aller chez lui pour m'éloigner du nouveau copain de ma mère. Et puis le père de Peter à perdu son travail et le seul qu'il est pu retrouver, c'était au Canada. Quand il est parti, on a tous les deux pleuré des tonnes. Ma mère a prit le bus pour aller à l'aéroport et elle a dormi par terre dans ma chambre parce que j'étais tellement triste. On s'est écrit pendant un moment, avec Peter, mais ce n'était pas pareil et les lettres mettaient tellement de temps à arriver qu'à la fin, on a tout simplement arrêté. Mais je l'aime toujours. Je crois que je l'aimerais toujours. J'ai pris ses lettres avec moi quand je suis partie pour Christchurch, mais je les ai brulées dès que j'au pu parce que je ne voulais pas que quelqu'un d'autre les lise. C'est pour ça que je fais super attention avec ce journal. Je ne veux pas qu'on le trouve.

J'ai tout laissé derrière moi parce que j'ai dû partir très vite il y a deux semaines. J'ai tout dit à ma mère, tout ce que j'avais gardé secret pendant deux ans et je pensais qu'elle me croirait. Je pensais qu'elle allait virer son copain. Mais non. Il était là le lendemain matin au petit déjeuner alors j'ai juste fait mon sac et je suis partie. J'ai revu ma mère deux ou trois fois, mais elle ne veut pas le virer, alors je me suis rendu compte que je devais partir.

Enfin, bon, là je suis à Christchurch, et je commence ce journal. Une de mes anciennes profs nous a dit un jour que si on voulait devenir écrivain, on devait commencer par tenir un journal. Elle disait qu'on devait écrire un peu tous les jours et retranscrire les conversations avec la ponctuaction du dialogue, comme dans les livres. Que ça nous donnnerait une idée de la façon de parler des gens. Je ne sais pas si je veux devenir écrivain. J'aime bien lire, mais je ne sais pas si je serais capable d'écrire un livre. Je me suis dit que tenir un journal ne serai pas mal pour moi, pour écrire mes pensées quand je n'ai personne à qui parler et pour noter tout ce qui va se passer dans ma vie.

J'avais parler à Dawn, avec qui j'étais copine en secondaire jusqu'à ce que sa famille déménage ici. Elle a son propre appartement et elle a dit que je pouvais dormir sur le canapé jusqu'à ce que je trouve un boulot et un endroit rien qu'à moi.

J'ai demandé à Dawn de se renseigner à son boulot, au cas où ils auraient besoin de quelqu'un pour nettoyer, mais elle oublie tout le temps. Elle rentre super tard et elle dort toute la journée. Elle a toujours l'air crevée, même quand elle dort jusqu'après midi. J'essaye de me rendre utile le plus possible – je fais le ménage, la cuisine, les courses. Elle ne mange pas trop parce qu'elle dit que, dans le bar où elle bosse, si on veut de gros pourboires, il faut être jolie.

J'ai besoin de trouver un travail très vite, cela dit. Mes économies s'évaporent rapidement. Je donne de l'argent à Dawn pour les factures et tout, et elle dit que c'est OK, qu'elle n'en a pas besoin, mais moi ça me met mal à l'aise, je préfère payer ce que je dois dans la vie, c'est ma mère qui m'a appris ça. Elle m'obligeait à payer tous mes cinés avec Peter, pour qu'il ne pense jamais que je lui devais quelque chose. Alors même si Dawn ne veut pas de mon argent, je lui donne quand même. Ce n'est que justice.

Bon voilà où j'en suis. Je suis à Christchurch. J'aime bien cette ville, je crois que je vais rester ici, si j'arrive à me trouver du travail. Je croise les doigts.

Bisous,
Arwen.

P.-S.: J'ai envoyé une carte à ma mère pour dire que j'allais bien et où j'étais. Je n'ai pas donné l'adresse exacte, mais je ne voulais pas qu'elle s'inquiète. J'ai failli écrire que si elle se débarrassait de son copain, je reviendrais à la maison, mais finalement je ne l'ai pas fait parce que je ne veux plus lui faire de mal. Et je ne savais pas trop si c'était vrai. Je ne crois pas pouvoir quitter cette ville maintenant. Pour être honnête.

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12 Février 2008

J'ai un boulot!
Tout s'est passé tellement vite, j'ai du mal à y croire. J'allais sortir me promener quand le téléphone à sonné. C'étais une dame d'une des plus petites agences où je suis allée. Elle est plus vieille que ma mère et quand je l'avais vue, elle avait été sympa et s'était intéressée à moi. Elle est super bourgeoise, au téléphone elle a dit;

« Eve, ma chère, j'ai une cliente, une vieille amie, qui cherche désespérément quelqu'un pour du classement et des photocopies dans sa petite entreprise. Je lui ai dit que j'avais la personne parfaite pour elle. N'est-ce pas ? Êtes-vous libre en ce moment ?
Moi ?
Oui, ma chère, qui d'autre ? Vous n'avez pas pris de drogue, n'est-ce pas ? Je ne supporte pas les drogués.
Non, je ne prends pas de drogue.
Alors, ma chère, prenez un stylo, notez les coordonnées, et rendez-vous là-bas immédiatement. »

J'ai noté l'adresse, et je lui ai dit que j'y serais et que je ne la décevrais pas et puis j'ai raccroché. Le boulot était dans une petite entreprise de comptabilité pas très loin de l'appartement de Dawn. J'ai fais tout ce qu'on m'a demandé – des photocopies, le thé, mettre des factures dans des enveloppes, aller à la poste – et à la fin ils ont dit que je pouvais revenir le lendemain.

Donc, ça fait deux mois que je travaille et maintenant que j'ai un boulot je peux commencer à chercher un appart. Dawn a été géniale. Elle a l'air plus fatigué que d'habitude depuis quelques jours et elle reste au lit de plus en plus tard, mais elle n'arrête pas de dire qu'elle est super contente pour moi. Elle répète tout le temps: « Je suis tellement contente que ça se termine bien pour une de nous deux », et puis elle part dans un fou rire. Mais je ne crois pas que ce soit méchant; je pense qu'elle le pense vraiment.

J'ai écrit à ma mère, je lui ait dit pour le boulot et que j'allais chercher un appartement, mais que jallais encore rester un peu chez Dawn. Je lui est envoyé la carte plus un bon de chez Marks&Spencer pour Noël et je n'ai rien reçu en retour. Même pas une carte. Elle n'a répondu à aucune de mes lettres. Pendant un moment, je me suis demandé si elle les recevait où si son copain les jetais à la poubelle. Mais j'ai aussi écrit à ma copine Rhian et elle m'a dit qu'elle avait rencontré ma mère qui s'était extasiée sur mes exploits. Elle parle de moi aux autres mais pas à moi. Plutôt triste, hein ?

Enfin bon. Peut-être qu'elle m'appellera où m'écrira quand j'aurai mon appart. Elle pourra même venir me voir, si elle vient toute seule. Je ne crois pas que j'y retournerai un jour. C'est ici ma maison, maintenant. Je suis vraiment très heureuse ici.

Bisou,
Arwen.

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31Mars 2008

Je reviens tout juste d'une soirée avec mes collègues. C'est tellement cool de travailler avec des gens et de gagner de l'argent. Parfois j'en oublie que je n'ai que seize ans parce qu'ils sont vraiment sympas avec moi et ils me traitent comme l'une des leurs. C'est tellement cool de rentrer dans mon chez-moi. Dawn était sympa, mais vers la fin, elle était juste trop imprévisible. Elle dormait tout le temps et quand elle se levait, elle était toujours grincheuse. Elle était toujours malade et reniflait tout le temps, heureusement, je n'ai jamais attrapé son rhume. Elle était toute blanche et elle avait l'air vraiment mal en point.

Mon appartement est sympa, j'ai eut de la chance qu'un collègue connaisse une fille qui avait besoin d'un nouveau locataire pour la remplacer en urgence. Le loyer est super bas pour un salon, une minichambre, un coin cuisine au bout du salon et - écoute ça - une salle de bain avec une baignoire et une douche au dessus. Ce n'est pas parfait, et un peu humide, mais c'est chez moi. J'ai des fenêtres immenses et je peux sortir par celle de ma chambre pour aller sur une petite terrasse sur le toit. Le propriétaire n'était pas très rassurer de m'avoir comme locataire, et il a bien précisé qu'il ne prenait personne qui touchait les allocations, mais j'avais la caution et un mois de loyer d'avance alors il a dit d'accord. Combien de gens de seize ans ont leur propre appartement ? Pas beaucoup, je parie.

J'ai encore écrit à ma mère pour lui raconter. Mais toujours pas de réponse. Mais je ne vais pas abandonner comme ça. Au bout d'un moment, elle sera bien forcée de me parler. Dans un sens, ce n'est pas une mauvaise chose, ce qui s'est passé. Sans ça, je ne serai jamais venue ici et je n'aurais jamais véçue tout ça.

Bisou,
Arwen.

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1 Juin 2008
Beaucoup d'inquiétude et de messes basses en ce moment au boulot. Il y a des rumeurs comme quoi les associés vendraient l'entreprise à une plus grosse compagnie. Personne ne sait maintenant, mais Ophelia et Dominic sont tout le temps en réunion.

« Pour toi ça ira, m'a dit Béatrix, l'une des comptables, l'autre jour. On a toujours besoin de secrétaire. Ce sont les gens comme moi qui on du souci à se faire: les grosses compagnies ont déjà leurs employés. »

Je n'ai pas écrit à ma mère depuis longtemps, je ne veux pas l'inquiété. J'ai aperçu Dawn l'autre jour. Elle montait dans la voiture d'un type qui n'était pas son copain Robbie. Elle avait l'air tellement maigre. Je sais qu'elle ne mangeait pas beaucoup avant, mais là on dirait qu'elle ne mange plus du tout.

J'espère que tout le remue-ménage au travail n'est qu'une tempête dans un verre d'eau, comme disait tante Mavis.

Arwen

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3 Juin 2008
Ils nous ont tous rassemblé et Ophelia et Dominic nous ont dit qu'ils avaient vendu l'entreprise. Pourquoi tout foire juste quand on pensait que tout allait bien ? On a dû repasser des entretiens, c'étais il y a deux semaines. Ophelia n'a pas arrêté de dire qu'elle avait fait ce qu'elle avait pu mais qu'elle avait les mains liées. Moi et Maggie n'avons pas été prises. Alors voilà, plus de boulot. Je suis allée dans quelques agences pour l'emploi, et ils étaient optimistes que la dernière fois, maintenant que j'avais de l'expérience et de bonne références. Le truc, c'est que tout le monde n'arrête pas de me dire qu'à cause de la récession, les employeurs se passent d'intérimaires et n'embauchent presque personne. Je pourrais pointer au chômage, mais je perdrais mon appartement parce que le proprio a dit pas d'allocataires. J'ai assez pour payer le prochain mois de loyer mais j'ai besoin d'un travail très vite.

En parlant du prorio: je suis teeeeellement bête! Je l'ai appelé pour lui dire que j'avais perdu mon travail mais que je pouvais payer le loyer et en deux secondes, il était là – littéralement, en moins d'une minute il était à la porte. Il voulais jeter un coup d'oeil à l'appartement, ça ne posait pas de problème – je ne l'ai pas du tout détérioré.

« La vie est dure, Awin. J'aime pas être à ta place, essayer de trouver l'emploi. Mais c'est sûr tu trouves quelque chose. »

Je ne sais pas d'où il vient, mais ce que je préfère chez lui, c'est son accent.

« Merci », ai-je dit.

Et puis soudain, sa main s'est retrouvée sur mon genou. Il l'a vraiment fait. Je veux dire, vraiment! Et puis il a dit:

« En attendant, on peut trouver l'arrangement ?
Quel genre d'arrangement ? J'ai demandé comme une idiote, en essayant de retirer sa main sans le vexer.
Une partie de jambe en l'air ou deux dans le mois – loyer payé. »

Il croyait vraiment que j'allais l'appeler pour une « partie de jambe en l'air » pour payer mon loyer. Je préférerais encore vivre dans la rue. OK, positivons. Je suis sûre que tout va s'arranger si je cherche un travail tous les jours. Je refuse de me retrouver une seule seconde en position de reconsidérer son offre. En même temps, je me demande combien de ses autres locataires ont fait ça. Arg, l'idée de sa bedaine tremblotante et de ses mains grasses sur quelqu'un … Moi, je ne l'ai fait qu'avec Peter, parce que je l'aimais.

C'est déjà bizarre que certaines personnes le fassent sans être amoureuses, mais le faire pour de l'argent ou pour payer le loyer … Bizarre et triste. Je ne pourrais jamais faire ça.

P.-S.: Avec tout ce qui s'est passé, j'avais complètement oublié que c'est mon anniversaire aujourd'hui. Apparament, ma mère aussi a oublié, on croirait que s'il ne devait y avoir qu'une personne pour s'en souvenir, ce serait elle.
Bon anniversaire moi-même.

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27 Juin 2008
Je suis allée voir Dawn aujourd'hui. Son visage s'est éclairé en me voyant et je me suis sentie mal de ne pas être restée en contact tout ce temps, alors qu'elle était clairement malade.

« Alors, ça va ? … » elle a demandé en me souriant, bouche fermé.
« On peut dire ça. Comme je t'ai dit au téléphone, je n'ai plus de boulot, je suis tellement dégoûtée.
Ouais, moi aussi. Plus de travail.
Oh, c'est pas vrai ? Désolée, je ne savais pas, Qu'est-ce qui s'est passé ?
Je ne sais pas trop. Je me souviens juste de m'être levé un jour en me disant que j'en avais marre de me secouer les fesses sous le nez des types pour faire de l'argent. Alors, je n'y suis jamais retournée.
Oh. »

Je suppose qu'au fond, je savais bien ce que Dawn faisait, mais je faisais semblant de croire qu'elle travaillait vraiment derrière le bar d'une boite de nuit.
« C'était comment, le strip-tease ? »

C'étais si horrible que ça ? Ça lui a permis de mener sa vie, ses petites habitudes, dans ce quartier, alors est-ce que c'était si terrible ?

« Ça allait, mais au bout d'un moment, quand tu vois toujours les mêmes visages et les mêmes expressions, ça devient surtout chiant. Tu te mets en pilote automatique, tu ne donnes pas vraiment ton maximum, alors que c'est ce qu'il faut faire su tu veux de gros pourboires. »

Moi aussi, je suis au pied du mur, je n'ai presque plus d'argent, mais est-ce que je suis désespérée à ce point ? Deux mois, où même deux semaines plus tôt, j'aurais dit non. À présent, je ne pourrais pas être aussi affirmative.

Je suis restée encore une heure, on a parlé de tout un tas de truc, puis je suis partie. À la porte, elle m'a prise dans ses bras en me disant qu'elle avait été contente de me voir. Maintenant, je n'arrête pas de penser à elle, elle avait l'air si fragile. J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour elle, mais j'ai déjà du mal à faire quelque chose pour moi en ce moment.

Il faut que quelque chose de bien se produise bientôt, non ?

Arwen.

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17 Septembre 2008
Ah, nouveau jour, nouvelle entrée dans mon journal. Trois mois. Et tout est de nouveau merveilleux. Hahahaha! Je n'arrive pas à croire que je mens à mon journal intime. C'est quoi la prochaine étape ? Essayer de cacher mon reflet dans le mirroir ?

La vérité, c'est que je fais ce que faisais Dawn. Je suis strip-teaseuse. Mais je ne fais pas qu'enlever mes vêtements, je danse pratiquement nue pour les hommes. Je vous explique comment ça c'est passée … J'ai cherché dans le journal et les pages jaunes les clubs dans le quartier et j'en ai trouvé un à quinze minutes de marche. Puis j'ai enfilé mon plus bel ensemblede lingerie – au cas où on me demanderait d'enlever mes vêtements -, me suis donné un coup de peigne, appliqué du rouge à lèvres et du mascara, et je suis sortie avant changer d'avis.

Tête baissée, j'ai marché très vite vers le club, chaque pas me rapprochait de l'endroit où ma vie allait changer, mais je devais le faire. C'étais ça, la rue ou rentrer à la maison. C'étais la moins pire des options. Enfin, ça le semblait.

Le club se trouvait dans une petite rue que je ne connaissais pas. Mes jambes ont failli faire demi-tour pour entraîner mon corps, très vite, mais mon cerveau a pris le dessus, j'ai frappé. J'ai encore failli m'enfuir en attendant que la porte s'ouvre, et puis j'ai vraiment fait un pas en arrière quand l'homme le plus grand et le plus énorme, avec le cou le plus épais que j'aie jamais vu, a ouvert.

Il s'est penché par-dessus moi pour m'ouvrir la porte et je me suis retrouvée dans la salle gigantesque avec un bar qui s'étendait de la porte presque jusqu'à l'autre bout de la pièce. Devant il y avait une scène avec un rideau chatoyantet, au milieu, une grosse barre de pole-dance qui montait jusqu'au plafond.

« Elle veut bosser », a dit le grand type à un autre, accoudé au bar, que je n'avais pas remarqué.

Il était jeune et beau, mais d'une manière un peu bizarre – noir, les cheveux lissés en arrière et l'air sympa, mais des yeux vraiment déstabilisants et une bouche qui semblait plus méprisante que souriante.

« T'as quel âge ?
Dix-neuf ans, ai-je menti, sachant qu'on ne demande jamais l'âge sauf s'il faut avoir plus de dix-huit ans.
On dirais pas.
Je sais. Ça facilite les choses, je paie toujours le tarif enfant.
T'as de l'expérience ?
Non.
Et tu crois pouvoir faire ce boulot sans aucune expérience ?
Je voudrais essayer. J'aime danser.
Enlève tes vêtements. »

Je me suis ratatinée intérieurement. Mais je ne pouvais pas le lui laisser deviner. Toute faiblesse serait sanctionnée. Lui et le grand type me regardaient tandis que le dégoût s'infiltrait en moi. Soudain, sans savoir comment, je me suis retrouvée en soutien-gorge et culotte roses.

Leurs yeux ont glissé sur moi comme des mains, palpant chaque ligne, chaque courbe et chaque relief.

« Pas mal », a dit l'homme au bar.
« Ventre plat, belle forme de seins. Tourne-toi, fais voir ton cul. »

Je me suis tournée.

« Hmmm, pas mal. Penche toi. Écarte les jambes et penche-toi, a-t-il dit comme j'hésitais.
Non, le plus que tu peux. Mets tes mains sur tes genoux si besoins … Voilà. Maintenant, regarde-moi.
C'est ça, maintenant souris, Ouais, ça ira.
Rase-toi les jambes, rase-toi la chatte et tu peux commencer demain. »

Il a agité la main pour me congédier, je pouvais disposer. Son verre s'est arrêté avant ses lèvres.

« C'est quoi ton nom ?
Honey. »

En sortant, j'ai croisé une femme qui entrait. Elle était incroyablement grande et incroyablement belle. On s'est souri,

« T'es nouvelle ? A-t-elle demandé.
Oui.
Alors, moi c'est Connie et je bosse ce soir, si tu veux venir en coulisse me poser des questions. Je suis là depuis des lustres.
Oh, merci beaucoup. Je peux te poser une question ? C'est quoi la chatte ? »

J'ai faillit mourir quand elle m'a expliqué. Elle m'a aussi conseillé d'épiler plutôt que de raser parce que ça dure plus longtemps et ça ne gratte pas autant quand ça repousse.

Je suis rentrée et je suis superfatiguée. Ça vous vide d'une manière totalement différente que le travail normal. J'en parlerai plus tard. Là, j'ai seulement besoin de dormir.

Arwen.

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15 Octobre2008

Ça fait un mois que je danse. Génial, non ? Je bosse six jours par semaine et je gagne plus que quand j'étais secrétaire. Je peux même me permettre de laisser la lumière allumée quand je prends un bain, ou acheter plus d'un pain par semaine. Maintenant, j'ai plus d'argent – assez pour survivre, pour m'en sortir – mais je ne vois pas ce que je vais faire après.

J'ai fais mon premier strip-tease privé.
Il n'était pas dégoûtant ni bourré. Il portait un costume et il avait l'air sympa. Il avait aussi un alliance. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a troublée. J'ai évité de regarder ses mains.

Je suis Honey.
Mais elle n'est pas vraiment moi. C'est elle qui travaille dans le club de strip-tease, c'est elle qui danse sur la scène et ce dévêtis pour les hommes. C'est Honey qui fait les danses privées. Le monde où j'évolue, ce que je fais, tout cela me semblait irréelle. Je me dégoûte si souvent que, quand j'arrête d'être Honey, quand j'arrête de faire semblant de ne pas voir le mal que je fais, je me trouve confrontée à la peur de disparaitre.

Voilà ou j'en suis.